
Thiès, une ville connue pour son dynamisme éducatif, est aujourd'hui le théâtre d'une polémique récurrente : le port du voile dans les établissements scolaires privés catholiques. Ce matin, plusieurs élèves voilées du collège privé catholique Saint-Gabriel se sont vu refuser l'accès à l'école, ravivant un débat déjà brûlant au sein de la société sénégalaise.
Face à cette situation, une réunion de crise a été organisée entre les parents d'élèves et les autorités académiques afin de trouver une solution. Une entente a finalement été trouvée et les cours, initialement interrompus à midi, doivent reprendre dès 15 heures. Le directeur de l'établissement, Maurice Birame Diouf, a quant à lui parlé d'une « erreur de communication » et a exprimé ses regrets quant à l'incident, selon les propos rapportés par Pressafrik.
Cependant, cet épisode a suscité une véritable indignation chez les parents d'élèves, qui ont massivement protesté devant l'école contre ce qu'ils considèrent comme une atteinte à la liberté religieuse. Ils accusent l'établissement de dépasser ses prérogatives en imposant un code vestimentaire contraire à la loi sénégalaise qui garantit la liberté de culte.
L'inspecteur d'académie de Thiès, Gana Sène, a apporté des clarifications sur la situation. Selon lui, seules deux ou trois élèves portaient un voile qui obstruait le logo de l'école, tandis que les autres respectaient les exigences vestimentaires de l'établissement. Cependant, la décision de renvoyer toutes les élèves voilées a été perçue comme une maladresse, préférant une approche plus diplomatique pour résoudre la situation.
Cet incident rappelle une affaire similaire survenue en septembre 2019, lorsque l'Institut Sainte Jeanne d'Arc à Dakar avait renvoyé une vingtaine de jeunes filles voilées, exigeant que les élèves aient la tête découverte pour accéder aux cours.
Plus récemment, en août 2024, le Premier ministre Ousmane Sonko avait exprimé une position ferme sur cette question, affirmant que « certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce pays ». Il avait alors mis en garde les établissements qui refusent d'accepter des élèves voilées, insistant sur le respect de la diversité culturelle et religieuse du Sénégal.
Ce nouvel incident relance donc le débat sur la cohabitation entre les exigences des établissements scolaires privés catholiques et la liberté de culte au Sénégal. Une question qui, à n'en pas douter, continuera d'animer les discussions dans les années à venir.
Face à cette situation, une réunion de crise a été organisée entre les parents d'élèves et les autorités académiques afin de trouver une solution. Une entente a finalement été trouvée et les cours, initialement interrompus à midi, doivent reprendre dès 15 heures. Le directeur de l'établissement, Maurice Birame Diouf, a quant à lui parlé d'une « erreur de communication » et a exprimé ses regrets quant à l'incident, selon les propos rapportés par Pressafrik.
Cependant, cet épisode a suscité une véritable indignation chez les parents d'élèves, qui ont massivement protesté devant l'école contre ce qu'ils considèrent comme une atteinte à la liberté religieuse. Ils accusent l'établissement de dépasser ses prérogatives en imposant un code vestimentaire contraire à la loi sénégalaise qui garantit la liberté de culte.
L'inspecteur d'académie de Thiès, Gana Sène, a apporté des clarifications sur la situation. Selon lui, seules deux ou trois élèves portaient un voile qui obstruait le logo de l'école, tandis que les autres respectaient les exigences vestimentaires de l'établissement. Cependant, la décision de renvoyer toutes les élèves voilées a été perçue comme une maladresse, préférant une approche plus diplomatique pour résoudre la situation.
Cet incident rappelle une affaire similaire survenue en septembre 2019, lorsque l'Institut Sainte Jeanne d'Arc à Dakar avait renvoyé une vingtaine de jeunes filles voilées, exigeant que les élèves aient la tête découverte pour accéder aux cours.
Plus récemment, en août 2024, le Premier ministre Ousmane Sonko avait exprimé une position ferme sur cette question, affirmant que « certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce pays ». Il avait alors mis en garde les établissements qui refusent d'accepter des élèves voilées, insistant sur le respect de la diversité culturelle et religieuse du Sénégal.
Ce nouvel incident relance donc le débat sur la cohabitation entre les exigences des établissements scolaires privés catholiques et la liberté de culte au Sénégal. Une question qui, à n'en pas douter, continuera d'animer les discussions dans les années à venir.