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Campagne électorale: la Commission Nationale des Droits de l’Homme du Sénégal appelle à la préservation du climat de paix et de sérénité


La Commission Nationale des Droits de l’Homme du Sénégal (CNDHS) exprime sa profonde préoccupation suite à l’attaque d’une caravane d’un candidat de la liste de Dakar par des partisans d’un autre candidat, survenue seulement quelques heures après le début de la campagne électorale en vue des élections législatives anticipées prévues pour le 17 novembre.
Ces actes regrettables rappellent une époque révolue et vont à l’encontre des valeurs de tolérance et de respect inhérentes à notre démocratie. La CNDH appelle l’ensemble des candidats et des leaders politiques à faire preuve de responsabilité, de lucidité et de sérénité en veillant à un déroulement apaisé de la campagne dans un esprit de paix et de respect mutuel.
La CNDH tient à rappeler que chaque candidat, dans sa circonscription, bénéficie du droit inaliénable de mener campagne librement sur l’ensemble du territoire qui lui est assigné. Aucune « zone interdite >> ne saurait exister en démocratie.
En cette période électorale cruciale, la maturité politique s’impose à tous : respectons le droit de chacun et préservons le climat de paix et de sérénité dont notre pays a besoin pour son envol.
Fait à Dakar, le 17 octobre 2024
La Commission Nationale des Droits de l’Homme du Sénégal (CNDH-S)
NATIONAL MMISSION
 





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.