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Commande publique : L’Arcop entame la dématérialisation des procédures

Mercredi 12 Février 2025

Le mardi 4 février 2024, le Directeur général de l’Autorité de régulation de la commande publique (Arcop), Dr. Moustapha Djitté et son équipe, ont rencontré Isidore Diouf, Directeur général de Sénégal numérique (Senum), ainsi que ses collaborateurs.
Commande publique :  L’Arcop entame la dématérialisation des procédures
«Dans un contexte où la digitalisation des services publics s’accélère, cette plateforme incarne une évolution majeure pour la transparence et la modernisation de la commande publique au Sénégal. L’Arcop, en partenariat avec Senum et d’autres institutions stratégiques, entend faire de ce projet un modèle de réussite en matière de gouvernance numérique », renseigne l’organe de régulation dans sa Newsletter.

 Selon la même source, la session de travail d’une grande technicité visait à étudier comment Senum pourrait accompagner l’Arcop durant la phase pilote de la digitalisation de plusieurs processus clés : la gestion des redevances, les audits et l'archivage des données. Dr Djitté a mis en exergue la nécessité d’« intégrer ces éléments dans un environnement sécurisé », soulignant la sensibilité des informations liées à la commande publique.
 
À l’issue des présentations techniques et des tests fonctionnels de la plateforme, M. Diouf a exprimé sa satisfaction et félicité les efforts déployés par l’Arcop, son équipe et le cabinet privé 2Si, partenaire du projet. Lors de son intervention, informe le document, le Dg de l’Arcop a insisté sur le bouleversement que représente cet outil dans la gouvernance publique. Il a annoncé la mise en place d’un comité technique pour affiner et ajuster la plateforme. De plus, il a confirmé que Senum, en tant que membre du comité de pilotage aux côtés de l’Arcop, de la Direction de l’archivage et de l’Information (Datai), de la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) et du Projet de consolidation de la réforme budgétaire et financière (Pcrbf), assurera l’hébergement de la plateforme dans le datacenter de Diamniadio.
 





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.