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DPG du Premier ministre : Ousmane Sonko attendu devant l’Assemblée nationale le 27 Décembre


Le Premier ministre Ousmane Sonko présentera sa Déclaration de Politique Générale (DPG) devant l’Assemblée nationale le vendredi 27 Décembre 2024, conformément aux dispositions de l’article 55 de la Constitution.

 

L’annonce a été faite lors du Conseil des ministres du mercredi 18 décembre, sous la présidence du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Ce rendez-vous politique majeur permettra au Premier ministre d’exposer les grandes orientations de son gouvernement, en lien avec le nouveau référentiel des politiques publiques, la Vision Sénégal 2050.

 

Cette déclaration intervient dans un contexte marqué par des réformes structurelles importantes, notamment dans les secteurs de l’urbanisme, de l’habitat social et de la modernisation des infrastructures. Elle sera l’occasion pour Ousmane Sonko de défendre sa vision stratégique face aux parlementaires et de poser les bases des priorités législatives et économiques pour l’année 2025.

 
La DPG représente une étape clé dans l’agenda politique, où chaque mot sera scruté pour évaluer la cohérence et la faisabilité des politiques publiques proposées par le gouvernement.






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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.