Menu

Fongip : l'Inspection du travail saisie, la Direction s'explique


 
 
 
Selon Les Échos, un climat délétère règne au Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (Fongip). Et pour cause, souligne la même source, il est reproché à l'administratrice générale de l'entité, Ndèye Fatou Mbodj, «de servir des demandes d'explication à tout-va». 
 
«Dès que le concerné répond, il reçoit sa lettre de licenciement», fulminent les sources du journal. Qui embrayent : «Certains ont été renvoyés parce qu'ils n'ont été absents que quelques jours non pas sous le magistère de Ndèye Fatou Mbodj, mais du temps de ses prédécesseurs [sous l'ancien régime donc]». Des agents du Fongip soutiennent avoir «saisi l'Inspection du travail». 
 
Contactée par Les Échos, la direction indique que «la demande d'explications n'est pas un motif de licenciement», ajoutant toutefois que «des agents qui ont comptabilisé des jours d'absence ont reçu des demandes d'explications auxquelles ils n'ont pas apporté de justifications». Le chargé de communication du Fongip a tenu à préciser «qu'il n'y a pas de fronde» et «qu'il n'a encore reçu aucune convocation l'Inspection du Travail». 
 
 





Flux RSS

Inscription à la newsletter



« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.