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Le Sénégal et le Mali Un peuple, un But, une Foi


Par Fallou Ba Journaliste

Le prétexte est tout trouvé, c'est la visite officielle du Président de la République Macky SALL à son homologue malien, le Colonel Asimy Goïta, Président de la transition malienne. Ce sont les seuls pays au monde qui partagent la même devise. C'est également le même peuple. On retrouve tous les noms de famille de part et d'autre. Au Mali, on y trouve des Ndiaye, Diop, Sy, Tall, Diaw, BA, etc. Au Sénégal, on y trouve aussi des Diarra, Keita, Traoré, Sankharé, Sidibé etc.. Au début des indépendances, nous étions un seul pays dénommé Fédération du Mali qui comprenait le Soudan français (actuel Mali) et le Sénégal. Nous avions la même administration, le même Commandement militaire avec de grands hommes d'Etat dont Modibo Keita, Mamadou DIA et Léopold Sedar Senghor. La Fédération du Mali allait être un exemple de réussite et de développement en communauté mais les démons de la division ont torpillé cette union. Les colons en complicité avec certains chefs d'état africains ont sausissonné l'Afrique en de petits pays. Pour parler de la visite du Chef de l’État sénégalais en terre malienne, il faut noter que le Président est accompagné de son Ministre des Affaires étrangères Mme Aissata Tall SALL En face d'elle, son homologue malien, Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires Étrangères du Mali. Vous voyez ce dont je disais que nous sommes un même peuple. Le second homme fort du Mali se nomme Malick DIAW, une autre coïncidence de nom de famille que l'on retrouve au Sénégal. Pour la vérité de l'histoire, il faut souligner que le Président Lamine Guéye, premier avocat noir africain, Premier président de l'assemblée nationale du Sénégal indépendant dont nous nous glorifions tous, est né au Mali. Il y a également notre vénéré guide religieux, le soufi Seydou Nourou Tall, il est né au Mali avant de venir s'installer au Sénégal sur instruction de El hadj Malick Sy. Ceci dit, nous sommes un même peuple et devons refuser la stigmatisation. On dit souvent que Tambacounda est la ville sénégalaise la plus malienne du Sénégal et Kayes est la ville malienne la plus sénégalaise du Mali. Nb: On ne distingue pas son appartenance à un pays de par son nom famille mais plutôt de par son apport au développement du pays où l'on réside. Falilou BA, un africain du Sénégal.

Sambou Biagui




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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.