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Sonko-Adji Sarr: Fin de la confrontation, les détails d'un face à face qui confirme le complot


Le face à face entre le leader de Pastef et l’ex masseuse vient de prendre fin. Les deux protagonistes de l’affaire qui tient en haleine le Sénégal depuis près de deux ans ont passé huit tours d’horloge dans le bureau du Doyen des Juges d’instruction, Oumar Maham Diallo. Une confrontation qui aurait occasionné, par moment, quelques incidents, selon les proches d’Ousmane Sonko. Ces derniers ont affirmé, en début de matinée, que le magistrat instructeur ne disposait pas du procès-verbal de l’enquête préliminaire. Ce qui aurait entraîné une suspension d’audience de trente minutes.
 

Me Abdou Dialy Kane, avocats d’Adji Sarr: « En vérité, il n’y a pas eu une véritable confrontation... »


Me Abdou Dialy Kane, l’un des avocats de Adji Sarr, a fait face à la presse au terme de la confrontation avec Ousmane Sonko. «C’était une confrontation entre l’inculpé Ousmane Sonko et la partie civile Adji Sarr. En vérité il n’y a pas eu une véritable confrontation dans la mesure où SonKo a refusé de répondre, non seulement aux questions du procureur. Mais aussi, aux questions des avocats de la défense. Par conséquent, il y a eu un nouvel interrogatoire mais pas une confrontation en tant que telle. Parce qu’on ne peut pas se confronter à quelqu’un qui refuse de parler.»
 

Me Bamba Cissé, avocat de Sonko: «Si la confrontation était un combat, ils l'ont perdu»



«Si la confrontation était un combat, on peut dire que la partie adverse a perdu. On attendait la fille pour qu’elle vienne nous fournir les preuves de l’existence d’un viol. Mais, elle n’a pas voulu s’affirmer et s’est retranchée dans un silence qui nous a nous-mêmes surpris », a expliqué Me Bamba Cissé après la confrontation..

«On pensait qu’elle allait être d’attaque avec des preuves vidéos, dont elle disait qu’elle avait à sa disposition et qu’elle remettrait au Juge. Donc, ce silence de Adji Sarr nous a étonné. Ils ont carrément perdu la bataille de la confrontation et ils le savent», dit-il.

Ainsi, Me Bamba Cissé estime que Sonko a été très cohérent dans sa ligne de défense. Il n’a pas voulu répondre aux questions des avocats. Et, il leur a expliqué la raison. Cette raison, Adji Sarr ne vous la dira pas, ses avocats aussi. Pour ce qui concerne le procureur, il l’a dit en conférence de presse : il le considère comme un membre actif du complot. Mais, Sonko a répondu aux questions du Juge
 

Sambou Biagui




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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.