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Une “nouvelle équipe dirigeante de haut niveau” à l’université de Touba


L’université Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba, veut entamer “une nouvelle ère”, avec la nomination d’une “nouvelle équipe dirigeante de haut niveau”, sur laquelle cette institution compte s’appuyer pour renforcer son ambition académique.
Le mois de mars 2025, marque un tournant pour l’université Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba. Sous l’impulsion de Serigne Mountakha Mbacké, Khalife général des Mourides, cette institution renforce son ambition académique, en nommant une nouvelle équipe dirigeante de haut niveau”, annonce un communiqué transmis à l’APS, jeudi.
Le professeur Lamine Guèye, ancien recteur de l’université Alioune Diop de Bambey, vient d’être porté à la tête de celle de Touba, dont il va conduire la “transformation”, selon le communiqué.
Il sera secondé du professeur Ibrahima Thioub, nommé vice-recteur, le professeur Mor Faye héritant le poste de vice-recteur chargé des études.
Le nouveau recteur de l’université Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba, fut le secrétaire exécutif de l’Autorité nationale d’assurance-qualité de l’enseignement Supérieur (ANAQ-Sup). “Il est reconnu pour sa rigueur et son expertise dans la gestion universitaire. Son passage à la tête de l’université Gaston Berger de Saint-Louis (2012-2014), témoigne de son expérience et de son engagement en faveur de l’excellence académique”, souligne le communiqué.
À ses côtés, le professeur Ibrahima Thioub, ancien recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), de 2014 à 2020, hérite du poste de vice-recteur chargé de la recherche et du partenariat.
Le communiqué relève que “cet historien de renom a marqué l’UCAD, par son leadership et sa capacité à bâtir des ponts entre les universités africaines et internationales. Son influence et ses relations académiques, seront un levier essentiel pour positionner l’université Cheikh Ahmadoul Khadim sur la scène universitaire mondiale”.
Le professeur Mor Faye, en ce qui le concerne, “a joué un rôle clé dans la structuration des programmes académiques” de l’université Cheikh Ahmadoul Khadim, dont il a coordonné tout le processus de mise en place et de démarrage.
Apprécié pour son humilité et son professionnalisme, il incarne la continuité et la consolidation du projet éducatif porté par l’institution”, indique le communiqué.
Ces nominations illustrent une vision claire : faire de l’université Cheikh Ahmadoul Khadim, un pôle de référence alliant tradition islamique et innovation scientifique”, explique le communiqué. “Cette ambition s’inscrit dans une dynamique de modernisation, où le savoir est au service du développement et du rayonnement de Touba, du Sénégal et du monde musulman”, ajoute-t-il.
Guidée par Serigne Mountakha Mbacké, et portée par ces illustres universitaires”, l’université de Touba, qui se veut “un pari sur l’avenir”, “amorce une nouvelle ère”, conclut le communiqué.
Aps





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.