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Apres l'attaque de Koungheul, Malick Gakou brise le silence


Suite aux récents événements de Koungheul, Malick Gakou, figure politique et Président du Grand Parti, a tenu à exprimer sa gratitude envers le peuple sénégalais pour les nombreux soutiens qu’il a reçus. Dans un communiqué, l'ancien ministre et économiste a remercié le Président de la République, Son Excellence M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ainsi que le Premier Ministre M. Ousmane Sonko, pour leur solidarité en ces temps de tensions.

Gakou a également salué les nombreux messages de soutien et de prières qui lui sont parvenus de la part des citoyens sénégalais. « Vos messages de solidarité et de prières m’ont profondément touché et m’encouragent à rester fort au service de notre pays », a-t-il affirmé, montrant ainsi l’impact de la mobilisation autour de sa personne et de son engagement politique.

Dans ce contexte difficile, des représentants de la société civile, dont le Professeur Babacar Gueye, Messieurs Moundiaye Cissé et Babacar Fall, se sont rendus à son domicile à Mermoz pour lui témoigner leur solidarité. Malick Gakou a souligné leur présence comme une illustration de la solidarité qui unit le Sénégal dans les moments critiques. « Votre présence et votre empathie sont le reflet de la solidarité sénégalaise qui unit notre nation dans les moments les plus difficiles », a-t-il déclaré, reconnaissant le rôle essentiel de la société civile dans la promotion d’une cohésion nationale.

Face à l’escalade des tensions, Malick Gakou a lancé un appel appuyé à la classe politique pour lutter contre la violence électorale. Dans un élan de rassemblement, il a insisté sur la nécessité d’une campagne pacifique, rappelant que « c’est dans la paix que nous construirons un Sénégal de justice ». Un message fort à l’approche des échéances électorales, où il appelle à l'unité pour éviter les dérives.

Enfin, l’ancien ministre a tenu à rappeler l’importance du scrutin du 17 novembre, soulignant son soutien à la liste du PASTEF, dans l’espoir d’une « large victoire ». Son engagement politique se veut ainsi résolument tourné vers une vision d’un Sénégal apaisé et solidaire, où la paix demeure la première pierre d’une nation plus juste et unie. 





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.