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Assemblée nationale : Le Président El Malick Ndiaye reçoit l’Imam El Hadji Fansou Bodian


Ce mercredi 5 mars, El Malick Ndiaye, président de l'Assemblée nationale, a eu l'honneur de recevoir l’Imam El Hadji Fansou Bodian, guide spirituel de Bignona, venu lui rendre une visite de courtoisie. L’occasion pour les deux personnalités de discuter de sujets d’importance pour le Sénégal, notamment la paix, l’unité et le développement.
Dans un échange marqué par la cordialité, El Malick Ndiaye a salué le geste de l’Imam, le qualifiant de « geste empreint de considération ». Il a également exprimé son souhait de lui rendre prochainement une visite de Ziarra, témoignant ainsi du respect et de l’estime qu’il porte à l’Imam. « Ce mercredi 5 mars, j’ai eu l’honneur de recevoir l’Imam El Hadji Fansou Bodian, guide spirituel de Bignona, venu me rendre une visite de courtoisie », a déclaré El Malick Ndiaye.
Le président de l’Assemblée nationale a tenu à rappeler le rôle déterminant de l’Imam lors des événements politiques majeurs qui ont secoué le pays entre 2021 et 2024. « Son engagement indéfectible ainsi que le rôle déterminant qu’il a joué lors des événements politiques majeurs qui ont marqué le Sénégal entre 2021 et 2024, a été précieux dans ces périodes de turbulences », a-t-il souligné. Selon Ndiaye, l'influence spirituelle et morale de l'Imam a été un pilier dans la gestion des crises traversées par le pays.
 
Assemblée nationale : Le Président El Malick Ndiaye reçoit l’Imam El Hadji Fansou Bodian
L’échange a également porté sur les liens que l’Imam entretient avec le Premier ministre Ousmane Sonko. El Malick Ndiaye a saisi cette occasion pour solliciter les prières de l’Imam en faveur du Premier ministre, mais aussi du Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye. « J’ai rappelé l’importance du rôle des chefs religieux dans la consolidation et la préservation de la paix dans notre pays », a-t-il ajouté.
De son côté, l’Imam El Hadji Fansou Bodian, touché par l’accueil chaleureux qui lui a été réservé, a exprimé sa profonde gratitude. « Il a insisté sur la nécessité de cultiver la paix et l’unité, tout en encourageant les initiatives de développement visant le bien-être des populations », a expliqué El Malick Ndiaye.
Pour conclure cet échange fructueux, l’Imam a invoqué la bénédiction divine pour la nation sénégalaise, exprimant son souhait de voir le pays continuer sur la voie de la paix et de la prospérité.
 
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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.