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Birahim Seck sur le Conseil National du Numérique : "Sa composition risque de générer de potentiels conflits d'intérêt sur les 1 105 milliards de FCFA..."


Birahim Seck sur le Conseil National du Numérique : "Sa composition risque de générer de potentiels conflits d'intérêt sur les 1 105 milliards de FCFA..."
Le chef de l'État, Bassirou Diomaye Faye, a lancé en grande pompe ce lundi 24 février le "New Deal Technologique", dont l'ambition est de faire du numérique un moteur de transformation et de souveraineté. C'est dans ce cadre qu'un Conseil National du Numérique, composé d'une vingtaine de membres, a été mis en place. 

Pour le coordonnateur du Forum Civil, Birahim Seck, "la transversalité de la question du numérique ne se reflète pas dans la configuration du Conseil National du Numérique parue dans la presse aujourd'hui". Il estime qu'"il s'agit, plutôt, d'un conseil sectoriel sur le numérique, et sa composition risque de générer de potentiels conflits d'intérêt sur les 1 105 milliards de FCFA. Cela risque aussi d'annihiler les ambitions du président de la République de lutter contre la corruption par la digitalisation", a déclaré le coordonnateur du Forum Civil, Birahim Seck, dans un post sur X.





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.