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Bonne nouvelle pour les 312 policiers adjoints volontaires libérés: l’État annonce une nouvelle opportunité professionnelle


Dans une note adressée au directeur du groupement mobile d’intervention, la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN) a annoncé une opportunité pour les Policiers Adjoints Volontaires (PAV), marquant une étape importante dans leur parcours professionnel au sein des forces de l’ordre sénégalaises.
Le 8 avril dernier, la DGPN a officialisé la libération de la première cohorte de ces PAV, soit 312 agents, dont le contrat de quatre ans, initié par le décret 2021-1197 du 20 septembre 2021, est arrivé à terme. Ces jeunes, recrutés comme personnel de soutien pour renforcer la Police Nationale dans des missions essentielles telles que le maintien de l’ordre public, ont été chaleureusement remerciés par le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique pour leurs « bons et loyaux services ». Cependant, l’État ne s’arrête pas là et ouvre une nouvelle porte pour ces agents.

Dans un message porté daté du 28 avril 2025, signé par le Contrôleur Général de Police Abdoul Wahabou Sall, Directeur Général Adjoint par intérim de la Police Nationale, les PAV de la septième génération, y compris ceux de la première cohorte libérée, sont invités à constituer un complément de dossier administratif sous huit jours. Ce dossier comprend un certificat de nationalité sénégalaise, une copie légalisée de la carte nationale d’identité, un diplôme de fin d’études élémentaires (au minimum), un extrait de naissance récent, un certificat de bonne vie et mœurs, ainsi qu’un certificat de bonne conduite pour ceux ayant effectué le service militaire.
Cette démarche traduit une volonté claire de l’État sénégalais de continuer à intégrer ces jeunes dans des projets structurés au sein de la Police Nationale, leur offrant ainsi une chance de prolonger leur engagement ou de prétendre à de nouvelles responsabilités.






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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.