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CDC : La direction veut une optimisation des ressources humaines


CDC : La direction veut une optimisation des ressources humaines
 
 
 
"Nécessité d'optimiser les ressources humaines". C'est ce qui est ressorti de l'audit qui devait diagnostiquer le climat au sein de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Cet audit entre dans le cadre de la restructuration de l'institution. Il avait été commandité par le directeur général Fadilou Keita. 
 
"Les conclusions de l'étude ont été, dans un souci de transparence, partagées avec l'ensemble des collaborateurs lors de la retraite annuelle organisée en janvier 2025. Par ailleurs, la Commission de surveillance de la CDC, lors de réunion du lundi 27 janvier 2025, et après délibération à huis clos, autorise le directeur général à mettre en œuvre un plan social, conformément aux dispositions réglementaires. Conscient des enjeux humains liés à cette restructuration, le directeur général a également initié un plan de mobilité interne visant à préserver un maximum d'emplois. Ainsi une vingtaine d'agents de toutes catégories seront redéployés, sous forme de détachement, au sein des filiales du groupe", explique un communiqué de la CDC.
 
Afin d'assurer un processus équitable et transparent, un comité de mise en œuvre du plan social a été constitué par note de service. Ce comité est composé de cinq membres, dont trois personnalités indépendantes : le chef de département juridique de la CDC ; le conseiller juridique chargé de la fiscalité à la CDC ; un juriste inspecteur du travail et de la sécurité sociale ; un Inspecteur du travail et de la sécurité sociale, spécialiste en management des ressources humaines et un expert-comptable conseiller juridique et fiscal.
 
 
"Ce comité aura pour mission de prendre en charge les dossiers entrant dans le champ des critères établis, en conformité avec les rapports et autres recommandations. Il s'attèlera ensuite à mener des entretiens individuels avec les travailleurs concernés, dans un esprit de responsabilité et d'écoute. La Direction générale de la CDC réaffirme son engagement à conduire ce processus dans le respect absolu des droits des travailleurs et des dispositions réglementaires en vigueur. Cette démarche s'inscrit dans une volonté de modernisation et d'optimisation des ressources, tout en assurant une gestion responsable des impacts sociaux liés à cette transformation", conclut la note.
 
 
 





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.