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EXCLUSIF : Un homme d'affaire Mauritanien tué dans un restaurant à Dakar

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Selon des informations exclusives obtenues ce mardi par Confidentiel Afrique, un ressortissant mauritanien, homme d'affaires de son état, propriétaire d'une usine de poisson à Nouadhibou (Mauritanie) a perdu la vie dimanche dernier dans un restaurant dakarois sis à Bel- Air, suite à une dispute avec le propriétaire des lieux, de nationalité libanaise. Une enquête est ouverte par la police scientifique. Exclusif


EXCLUSIF : Un homme d'affaire Mauritanien tué dans un restaurant à Dakar
Dans la journée du dimanche 5 février 2023 un homme d’affaires mauritanien a été tué par un ressortissant libanais (non détenteur de nationalité sénégalaise) à Dakar, suite à une vive altercation. Selon des sources crédibles exclusives en possession de Confidentiel Afrique, le libanais est propriétaire d’un restaurant dans le quartier dakarois de Bel Air. La victime de nationalité mauritanienne, PDG d’une société de poissonnerie à Nouakchott s’appelle Hamada Nanni (membre de la tribu influente Oulad Nacer) né en 1952 en Mauritanie. Confidentiel Afrique a appris de sources autorisées, que le corps de l’homme d’affaires mauritanien est en ce moment à l’hôpital de Grand Yoff. Le ressortissant mauritanien excellait dans le commerce du poisson et faisait des allers-retours entre les deux pays. Le drame s’est produit à l’interieur du restaurant à Bel-Air où avait l’habitude de fréquenter l’entrepreneur mauritanien. Selon nos informations, la police scientifique a commencé son enquête depuis lundi après midi et a requis une autopsie. Nouakchott et Dakar se câblent Selon des informations de Confidentiel Afrique, aussitôt après avoir confirmé la mort de l’homme d’affaires mauritanien du nom de Hamada Nanni, les ministres mauritanies de l’Intérieur et des Affaires Étrangères se sont rapprochés de leurs homologues sénégalais pour un meilleur suivi et une gestion sereine du dossier, suite à cette rixe tragique. Nos informations renseignent que l’Ambassadeur de Mauritanie au Sénégal, Mohamed Yahya Ould TEISS a pris l’affaire en main. Confidentiel Afrique suit les péripéties de cet odieux crime et reviendra plus amplement dans nos prochaines éditions. Par Ismael AÏDARA (Confidentiel Afrique)

Sambou Biagui




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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.