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Election à la BAD: La Banque Africaine de Développement tient son nouveau président


La Banque Africaine de Développement tient son nouveau président. A l’issue du scrutin organisé ce jeudi 29 mai en Côte d’Ivoire, le Mauritanien, Sidi Ould Tah, sort vainqueur et devient le nouveau « super banquier » de l’Afrique.

Le Mauritanien Sidi Ould Tah a été élu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), lors des Assemblées Générales qui se tiennent du 26 au 30 mai à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Il est sorti largement vainqueur des élections avec un pourcentage de 76,18 %. Il succède ainsi au Nigérian Dr. Akinwumi Adesina, qui a dirigé l’institution pendant dix ans.
Sidi Ould Tah a été choisi à l’issue d’un processus de vote mené par les gouverneurs de la BAD. Il a remporté la présidence face à des candidats de renom, notamment le Sénégalais Amadou Hott, le Zambien Samuel Munzele Maimbo, le Tchadien Mahamat Abbas Tolli, et la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala.
Son mandat, d’une durée de cinq ans, est renouvelable une seule fois, ce qui ouvre la voie à un maximum de dix années à la tête de l’institution panafricaine. Sa nomination marque un nouveau chapitre pour la BAD, dans un contexte où les enjeux de développement et de financement en Afrique sont plus cruciaux que jamais.






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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.