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Hôpital régional Kédougou : “plus de 100” consultations en moyenne par mois au service de chirurgie pédiatrique.


Le service de la chirurgie pédiatrique du centre hospitalier régional Amath Dansokho de Kédougou (sud-est) accueille en moyenne “plus de 100” patients par mois, pour des consultations relevant de diverses pathologies, a-t-on appris de son responsable, le docteur Nankouma Konaté.

Le docteur Konaté a indiqué, dans un entretien avec l’APS, qu’il s’agit surtout de pathologies nécessitant une prise en charge chirurgicale en urgence, comme des cas de pathologies traumatiques.

“Il y a aussi quelques malades qu’on reçoit parfois sur avis du service d’urgence de l’hôpital”, a-t-il dit, soulignant que les enfants de 0 à 15 ans, par exemple, sont les plus touchés par les pathologies hémorroïdaires.

Il rappelle que les enfants, surtout les nouveau-nés, sont la catégorie de patients bénéficiant le plus des services de chirurgie pédiatrique.

“Nous avons essentiellement les malformations chez les nouveau-nés, à savoir les pathologies de la paroi abdominale, comme les hernies ombilicales et les hydrocèles. Nous avons aussi les urgences chirurgicales qui sont très courantes pour tous les enfants traumatologiques”, liées à “des fractures et des brulures par accident”, a-t-il expliqué.

Le chirurgien pédiatrique de l’hôpital Amath Dansokho souhaite avoir à disposition des techniciens “très qualifiés” pour l’aider dans ses tâches quotidiennes, en vue d’améliorer le programme opératoire et bien organiser les visites anesthésiques.

“Ça sera beaucoup plus facile de prendre en charge les malades si on est accompagné, même de deux personnes, pour suivre les malades et vérifier les ordonnances, les pansements […]” au cours des différentes étapes de l’intervention chirurgicale, a-t-il dit.

Le médecin cardiologue Serigne Mbacké Cissé note de son côté que son service accueille en moyenne “une cohorte de 60 patients” par mois pour des problèmes cardiaques.

Le service cardiologie “a démarré un peu après l’ouverture [de l’hôpital régional Amath Dansokho], et depuis lors, nous avons démarré les consultations et les explorations en cardiologie, c’est-à-dire l’électro-cardiogramme, l’échographie (…) cardiaque et d’autres explorations”, a confié Serigne Mbacké Cissé.

Plus généralement, note le médecin cardiologue, de nombreux patients souffrant de problèmes cardiaques sont pris en charge au sein de ce service, alors qu’ils avaient été préalablement admis dans d’autres services.

Les malades généralement admis aux urgences “viennent dans un état complexe”, alors que leur mal est “assez avancé”, parce qu’ils ne viennent se consulter à l’hôpital que tardivement, dit-il.

Le cardiologue précise que ces malades souffrent la plupart du temps d’hypertension artérielle, de diabète et des complications qui vont avec.

“Il y a aussi les maladies de l’enfant qu’on retrouve toujours, à savoir les valvulopathies, les rhumatismes et les douleurs thoraciques. Dans ces cas de figure, ces patients ont besoin d’une exploration pour éliminer une cause cardiaque”, a-t-il souligné.

Aussi le cardiologue invite-t-il les populations de Kédougou à privilégier le recours aux services sanitaires pour lutter contre l’hypertension artérielle qui, dit-il, occasionne “beaucoup de morts subites”.

Le docteur Cissé insiste par ailleurs sur le respecte des rendez-vous médicaux, pour que les patients puissent se faire suivre normalement par un spécialiste.






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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.