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Injustices sociales : 50 collectifs lancent le Front Multi-luttes


Après des années de luttes isolées, 50 collectifs issus de divers secteurs – travailleurs licenciés, victimes d’accaparement foncier, agents précaires et oubliés des politiques publiques – s’unissent pour créer le Front Multi-Luttes. Initié avec le soutien du FRAPP, ce mouvement fédère des milliers de Sénégalais confrontés aux abus de grandes entreprises et aux dérives d’un système inégalitaire.
Les travailleurs licenciés de King Fahd Palace, les victimes du TER, les agents de santé contractuels, les enseignants vacataires, ou encore les dépossédés de leurs terres, dénoncent ensemble un même fléau : l’exploitation organisée. Ils refusent désormais la division et appellent à une mobilisation nationale pour arracher justice et réparation.

Le FRAPP et ses alliés rappellent que l’histoire sociale du Sénégal est jalonnée de victoires obtenues par la solidarité et la lutte collective. Le Front Multi-Luttes incarne cette nouvelle dynamique : unir les combats pour mieux résister et conquérir les droits bafoués.






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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.