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Journée internationale de la fonction publique: Le message du ministre Olivier Boucal aux agents


En marge de la Journée mondiale de la Fonction publique, ce 23 juin, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme des services publics a tenu à célébrer le travail et l'engagement des agents publics au Sénégal, en Afrique et partout dans le monde. Olivier Boucal rappelle que leur dévouement est essentiel pour protéger, aménager, innover, soigner, sauver des vies, enseigner, former, informer, accompagner…tout simplement servir les usagers sur tout le territoire national. 



« Au Sénégal, ils sont plus de 200.000 agents publics qui incarnent chaque jour les valeurs du service public en travaillant pour le bien de tous. Ne le perdons jamais de vue, les services publics et les agents chargés de les délivrer sont le visage et l’âme profonde de la République sur l’ensemble du territoire national et même sa vitrine dans le concert des Nations » s’est réjoui le ministre rendant hommage aux agents sous tutelle de son département et a tous ceux qui y incarnent le service et qui sont à la fois le miroir des besoins de notre société et le moteur indispensable à sa transformation. Telle est la beauté du sacerdoce, dira le ministre qui appelle à se souvenir de l’invite du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye qui veut rétablir le contrat de confiance entre les usagers et l’administration publique.



Par ailleurs, avec la mise en place d’un nouveau référentiel et d’une doctrine de gestion des affaires publiques axées sur les principes du « jub, jubal, jubanti », Olivier Boucal appelle à relever les nombreux défis auxquels la Fonction publique se trouve confrontée. Autrement dit, dans un monde toujours plus complexe, interconnecté, comment réussir la transformation digitale de notre administration ? Comment continuer d’attirer dans la fonction publique les meilleurs talents ? Comment fidéliser les agents de l’Etat à travers un système de rémunération plus juste et équitable ?  Comment jeter les bases d’une politique d’égalité des chances en matière de recrutement, de formation afin de trouver des réponses aux attentes d’usagers-clients plus exigeants ? Comment améliorer les conditions de travail des agents publics ? Comment garantir le respect de la déontologie, transmettre le sens de l’Etat et du service public ? Comment répartir les fonctionnaires sur l’ensemble du territoire, y compris dans les zones moins attractives ?



Pour le mini de la fonction publique, il faut trouver ensemble les réponses à ces différentes questions pour relever le défi de la réforme de l’Administration pour mieux servir les usagers.





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.