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L’Éthique en Politique : Pape Alé Niang Appelle à un Débat Apaisé pour les Législatives 2024


Avec les législatives de 2024 en ligne de mire, Pape Alé Niang appelle à un changement de ton dans la pratique politique au Sénégal. L’auteur plaide pour une campagne fondée sur l’éthique, le respect et la responsabilité, loin des insultes et attaques personnelles qui ternissent le débat public et divisent les citoyens.
« À mon humble avis la pratique politique doit être basée sur l’éthique, les valeurs et la responsabilité plutôt que sur des attaques personnelles, des invectives et des stratagèmes malveillants. Les hommes et les femmes politiques qui aspirent à diriger ce pays doivent avoir des normes éthiques élevées dans leur comportement personnel . Cela signifie agir avec honnêteté, rectitude et responsabilité Le respect mutuel doit être une valeur essentielle qui cimente les rapports entre acteurs politiques. Cela signifie avoir cette capacité de traiter ton adversaire avec dignité, même en cas de désaccord. Le Sénégal a traversé de lourdes épreuves ces dernières année. Et le pays aspire à plus de sérénité . Les sénégalais nourrissent l’espoir de voir un espace politique apaisé où chaque acteur peut exprimer ses opinions et ses idées sans recourir aux attaques personnelles, aux insultes. Le respect mutuel favorise un climat politique plus sain, où les idées peuvent être discutées de manière rationnelle, où les différences peuvent être acceptées et où les choix politiques peuvent être respectés. Malheureusement cette campagne électorale est ternie par les insultes et les attaques personnelles. Ce qui n’honore pas cette génération de politiciens qui rêve d’un renouvellement de la classe politique. »
À l’approche de ces élections, il est temps de se rappeler que la véritable force d’une démocratie réside dans un débat ouvert, respectueux et axé sur l’intérêt commun. Une politique fondée sur l’éthique et la responsabilité pourrait bien être le chemin vers un avenir plus apaisé, où chaque voix peut être entendue avec dignité et chaque différence acceptée avec respect. Le Sénégal mérite ce cadre de paix et de dialogue serein, pour avancer ensemble.





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.