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Le responsable de l'APR Sitor Ndour accusé de viole sur sa femme de ménage âgée de 16 ans

L’histoire défraie la chronique présentement. L’ancien directeur général du Centre des Œuvres universitaires de Dakar COUD) et responsable de l'APR, Sitor Ndour est accusé de viol par sa femme de ménage âgée de 16 ans.


Une affaire de viol éclabousse un responsable politique de la mouvance présidentielle. Sitor Ndour puisque c’est de lui qu’il s’agit, aurait abusé de sa femme de ménage qu’il avait recruté la veille de la Tabaski.

D’après le récit de Ndira Dionne, la maman de la victime, sa fille âgée de 16 ans a été recrutée comme servante dans le domicile de Sitor pour un salaire de 45.000Fcfa. Elle devait s’occuper des trois filles du responsable politique et de sa femme qui souffre de troubles mentales.

« C’est au troisième jour de travail , le lundi, lendemain de la Tabaski, que l’homme, après le déjeuner, a ordonné à ses filles d’aller faire la sieste ainsi qu’à la bonne qui est installée dans une chambre séparée.

 

Quelques minutes plus tard, il s’introduit dans la chambre avant de sécuriser la porte et de neutraliser la fille pour accomplir sa sale besogne. Malgré les cris et appels au secours de la fille, personne n’a réagi, sûrement parce que les filles étaient dans leur chambre à l’étage et que et la maîtresse de maison était absente des lieux« , raconte la maman de la victime dans cet entretien.

La maman de la victime déplore les lenteurs notées dans la procédure judiciaire. Après les faits, la jeune fille a été consultée par une sage femme qui a confirmé le viol au centre de santé Philippe Maguilène Senghor qui aurait prélevé du sperme dans l’appareil génital de la fille.

Une plainte a été déposée à la gendarmerie de la Foire par la famille de la victime qui prétend détenir un certificat médical attestant du viol et un enregistrement de vocal sur lequel Sitor Ndour tenterait de les soudoyer pour faire taire l’affaire.

Mais malgré les preuves de la famille et les éléments retrouvés au domicile de Sitor Ndour, la justice tarde à réagir sur cette affaire.Sitor Ndour a été arrêté et déferré au parquet selon iRadio malgré ses dénégations.

Assane SEYE-Senegal7


Sambou Biagui




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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.