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Magal de Touba: 4331 agents et 144 véhicules déployés par la Police nationale


Au total, la Police a déployé 4331 agents et 144 véhicules pour assurer la sécurité des personnes et biens lors de la 130e édition du Grand Magal, événement religieux commémorant le départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul, a appris l’APS du Commissaire spécial de Touba.

”À ce jour, un effectif de 4331 fonctionnaires relevant des différents services et directions opérationnels de la Police nationale est déployé”, a annoncé le Commissaire principal Diégane Sène.

Lors d’un point de presse organisé au Commissariat spécial de Touba, il a précisé que ce dispositif est ”constitué de personnels du groupe mobile d’Intervention, de la compagnie de circulation, des services de police judiciaire et de renseignement, de la brigade d’intervention polyvalente, de ceux des commissariats qui sont au niveau de la région de Diourbel, ainsi que des éléments des services d’appui”.

Sur le plan de la logistique, le Commissaire spécial de Touba a indiqué que ”d’importants moyens ont été également déployés”. ”Il s’agit de 144 véhicules, toutes catégories confondues et de 21 motos. Il y a aussi un dispositif de surveillance et technique qui a été déployé”, a-t-il précisé.

Au sujet de l’articulation, M. Sène a renseigné que ”la zone de compétence de la Police nationale a été répartie en 13 secteurs. Mais aussi, pour rapprocher les services de police des populations, 11 postes de police avancés ont été érigés, dont neuf dans la commune de Touba et deux dans la commune de Mbacké”.

Dans la commune de Touba, ces postes sont installés, selon lui, ”dans des zones réputées criminogènes, à savoir Madiyana, Mbarya, Garage Darou Mousty, Corniche, Gadaye, Station Darou Khoudos, au niveau de la Grande Mosquée, au poste de contrôle de Khayra et au rond-point d’entrée Mbaké”.

Le Commissaire spécial a par ailleurs annoncé que ”des innovations majeures ont été faites à travers la mise en place de deux postes médicaux du service de santé de la Police nationale offrant des soins et des médicaments gratuits au plein air, ainsi que deux ambulances médicalisées”.

Diégane Sène a aussi fait état de banderoles de sensibilisation et d’appel aux populations pour une meilleure collaboration avec la police nationale.

Il a invité les automobilistes à ”la prudence pour effectuer le Magal dans de meilleures conditions” et la population à ”une meilleure collaboration avec la Police nationale”’ en dénonçant ”tout acte jugé criminel afin qu’on puisse prendre les dispositions nécessaires”.

Aps





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.