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Médias non conformes : le ministère de la communication ordonne l'arrêt immédiat de leur diffusion et publication

Le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a pris une décision ferme à l’encontre des médias ne respectant pas les normes légales en vigueur. Dans un arrêté officiel rendu public ce jeudi, le ministre a ordonné la cessation immédiate de toute activité de diffusion, de parution, de publication et de partage de contenus par les médias non conformes aux dispositions du Code de la presse.


Cette mesure, signée sur la base d'une note émanant du Directeur de la Communication, s’appuie sur la loi n° 2017-27 du 13 juillet 2017 portant Code de la presse, ainsi que sur le décret n° 2024-953 du 8 avril 2024, qui définit les attributions du ministre.

L’arrêté s’applique à l’ensemble des supports médiatiques, qu’ils soient en ligne, écrits ou audiovisuels. Il précise que :

• Les médias non conformes doivent cesser toute activité de diffusion ou de partage de contenus, quelle que soit leur nature ;
• Les entreprises de presse en ligne ne respectant pas l’article 178 du Code de la presse doivent suspendre leurs diffusions, sous peine de sanctions prévues à l’article 193 ;
• Les entreprises de presse écrite ne respectant pas les articles 66 à 72 sont tenues de cesser leurs parutions, sous peine de sanctions prévues aux articles 194, 195, 200, 203 et 204 ;
• Les médias audiovisuels opérant sans autorisation conforme à l’article 94 du Code doivent interrompre immédiatement leurs diffusions.

Cette décision marque une nouvelle étape dans l’application rigoureuse du cadre légal encadrant l’exercice du journalisme et des activités médiatiques dans le pays. Elle vise, selon les autorités, à garantir un espace médiatique respectueux des lois et de l’éthique professionnelle.
 





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.