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Ngouda Mboup : « Le HCCT et le CESE sont des « anomalies démocratiques », leur suppression répond à une logique de cohérence »


Dans un post publié sur sa page Facebook, Mouhamadou Ngouda Mboup, enseignant chercheur et président du Conseil d’administration du Port Autonome de Dakar (PAD), a exprimé son opinion sur la dissolution du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct).
Selon Mouhamadou Ngouda Mboup, les institutions doivent refléter les besoins d’une société donnée. Il qualifie le HCCT et le CESE « d’anomalies démocratiques » et estime que leur suppression est une démarche logique et cohérente.
« Que ceci nous serve d’avertissement ! », a-t-il ajouté.
Le Président Bassirou Diomaye Faye a convoqué l’Assemblée nationale en session extraordinaire, prévue ce jeudi 29 août, pour examiner le projet de loi portant sur la dissolution de ces deux institutions.
Cette décision s’inscrit dans une série de réformes, dont la dissolution récente, le 7 août, de la Commission nationale du dialogue des territoires (Cndt) dirigée par Benoit Sambou. Ces mesures reflètent la volonté du chef de l’État de réorganiser les structures institutionnelles du pays en fonction des besoins actuels.
 





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.