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PRESIDENTIELLE: Après Ousmane Sonko, le candidat Khalifa Sall part en tournée

À près d’un an de la présidentielle de 2024, l’ancien maire de Dakar part à la rencontre des Sénégalais. Encore faudrait-il que sa candidature, officialisée il y a des mois, arrive à son terme.


PRESIDENTIELLE: Après Ousmane Sonko, le candidat Khalifa Sall part en tournée

Au sein Yewwi Askan Wi (YAW), l’heure n’est déjà plus à l’unité. À treize mois de la présidentielle de 2024, les leaders de la principale coalition de l’opposition travaillent désormais à se forger un destin présidentiel. Le 14 janvier, Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar, a donc entamé une tournée nationale qui doit le conduire « dans les 46 départements [du] pays ».

Et c’est la ville de Rufisque, située à une trentaine de kilomètres à l’est de Dakar, que le chef du parti Taxawu Senegal a choisie comme première étape d’un périple dénommé « Mottali Yéene » (« la pérennisation d’un engagement », en français). Lequel devrait lui permettre « d’écouter, de recueillir et de s’enrichir » aux côtés des Sénégalais, précise un clip vidéo annonciateur de l’évènement, publié sur Twitter.


 

« Je suis déterminé »


Sambou Biagui




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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.