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Propos polémiques : «Je tiens à préciser le fond de ma pensée », (Birame Soulèye Diop)


Propos polémiques : «Je tiens à préciser le fond de ma pensée », (Birame Soulèye Diop)
Le ministre de l'Énergie, du Pétrole et des Mines Birame Soulèye Diop réagit à la controverse. Il veut dissiper, selon lui, «toute mauvaise incompréhension». Sur facebook, ce samedi 1 février, il a fait une mise au point. « À l’occasion de la cérémonie religieuse de la Ziarra de Diacksao, j’ai répondu à un rappel fait sur les accusations faites contre les militants de PASTEF que les dirigeants du parti politique ‘’PASTEF’’, aujourd’hui à la tête de l’État, ne sont pas des "salafis" . J’ai illustré mes propos par différents récits anecdotiques », s’est-il défendu.
 
Il clarifie : «À l’observation, mes propos ont suscité une incompréhension se traduisant par une frustration voire un mécontentement d’une partie d'une communauté musulmane se réclamant d'obédience "salafi" qui s'est sentie visée par des attaques malveillantes de ma part. Par la présente, je tiens à préciser le fond de ma pensée pour dissiper toute mauvaise compréhension afin que nul n'en ignore. Pour moi, affirmer que les leaders de "PASTEF" ne sont pas ‘’salafis’’ ne saurait signifier que ce noble courant de pensée islamique, les personnes qui l'incarnent et celles qui s'en réclament seraient mauvais. Mon éducation familiale, imbibée de valeurs islamiques de tolérance, de tempérance et de prépondérance, ne m’autorise pas à sous-estimer les croyances d'un concitoyen du monde à fortiori celle d'un coreligionnaire ».
 
Birame Soulèye Diop d’argumenter : «J’ai employé le mot « salafi » dans le sens familier et erronée qu'utilisent les ennemis de l’Islam, qui sciemment confondent l’Islam authentique des pieux prédécesseurs et certaines pratiques actuelles désincarnées prônées par des groupuscules musulmans. Je n'ai pas utilisé le terme "salafi" dans son sens originel, c'est-à-dire la croyance des nobles prédécesseurs et ceux qui se réclament d'eux. Jamais, l’idée ne m'a traversé de tenter par des propos désobligeants de jeter le discrédit sur une frange d'une quelconque communauté de croyants surtout de musulmans, d’autant que je travaille avec des membres de la communauté sur des projets avec des retombées sociales, économiques et religieuses d’une importance capitale ».
 
Toujours face aux critiques, le ministre a rappelé une belle sagesse prêtée au Khalif Oumar Ibn Khatab. Il  cite : «Il disait que " lorsqu’un musulman agit de façon non comprise, ses frères doivent lui trouver soixante-dix (70) excuses avant de le juger et de le condamner" » .

 





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.