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Recrudescence des accidents de la circulation : El Malick Ndiaye annonce une batterie de nouvelles mesures


 
 
 
Malgré les mesures de prévention et les nombreux appels à la prudence adressés aux usagers de la route, les accidents meurtriers se multiplient.

Déplorant profondément cette situation et, au nom du Président de la République et du gouvernement, le service du ministère des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens présente ses condoléances les plus sincères aux familles des victimes tout en souhaitant également un prompt rétablissement aux blessés.

 
Dans un communiqué parvenu à Seneweb, le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens estime que les causes de ces accidents sont multiples, mais sont principalement liées à des comportements humains. Parmi ces comportements, on note le non-respect du code de la route, la négligence, les excès de vitesse et les dépassements dangereux. Les cinq derniers accidents sont tous attribuables à des erreurs humaines: trois résultant de dépassements irréguliers et dangereux, et deux d'endormissement au volant,selon le communiqué.
 
En réponse, le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens et les ministères des Forces Armées et de l'Intérieur comptent intensifier les contrôles routiers en multipliant les points de contrôle et en renforçant les sanctions.

Ainsi,des repos obligatoires seront imposés aux chauffeurs. Il est également prévu des sanctions sévères, allant jusqu'à l'emprisonnement ou au retrait du permis de conduire aux contrevenants.

Dorénavant, en cas d'accident mortel, des enquêtes systématiques seront menées pour établir la chaîne des responsabilités, et tous les acteurs concernés seront tenus de rendre des comptes,renseigne le communiqué.

En conséquence, le ministère des Transports exhorte les opérateurs de transport à assumer pleinement leurs responsabilités, notamment en veillant scrupuleusement au respect des normes techniques d'exploitation des véhicules, à la formation et à la sensibilisation de leurs employés, ainsi qu'au respect de leurs conditions de travail notamment les heures de travail et la gestion de la fatigue.

Le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et Aériens rappelle également avoir donné des instruction à ses services afin qu'ils accélèrent les projets liés au nouveau code de la route, à la vidéo-verbalisation, aux centres de formation et d'examen, aux centres modernes de contrôle technique, ainsi qu'à la mise à niveau des routes nationales.

Ce département invite tous les usagers à refuser et à dénoncer tout comportement inapproprié des chauffeurs afin de se protéger et de préserver des vies.

 
 
 
 





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.