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Sonko : « Ceux qui exploitent la détresse des Bakelois ne peuvent pas apporter les milliards nécessaires »


Ousmane Sonko, tête de liste de la coalition Pastef, a salué les habitants de Bakel pour leur engagement envers le changement, dans le cadre de la campagne pour les législatives anticipées du 17 novembre. À Bakel, une ville durement touchée par les débordements du fleuve Sénégal, il a profité de l’occasion pour critiquer ceux qui, selon lui, exploitent la détresse de la population à des fins politiques.
Pour Sonko, certaines situations, bien que tragiques, relèvent de la volonté divine et peuvent frapper n’importe quel peuple ou nation. Dans de tels moments, il estime que la responsabilité de tous est de se rassembler autour des autorités pour trouver des solutions communes.
Ousmane Sonko rappelle d’ailleurs qu’en dépit de son opposition à Macky Sall, il avait répondu à son appel au début de la crise de la Covid-19, estimant qu’il était nécessaire de s’unir face à une menace mondiale. Sonko appelle donc les acteurs politiques à éviter de politiser des drames comme celui-ci.
Le Président de Pastef souligne que seul l’État peut véritablement être aux côtés des populations et apporter des solutions durables. Il estime que les politiciens qui utilisent la souffrance des habitants de Bakel à des fins électorales n’ont ni les moyens ni la volonté d’apporter les milliards nécessaires pour résoudre leurs problèmes.
Depuis le début de cette crise, ajoute-t-il, l’État a mobilisé d’importantes ressources pour soutenir les habitants touchés. Le président de la République s’est d’ailleurs déplacé pour apporter son soutien et débloquer les premiers secours, avec une enveloppe de 8 milliards de francs CFA. Une somme supplémentaire de 42 milliards est également prévue pour accompagner durablement les populations affectées.
 





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.