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Tambacounda : Ousmane Sonko lance le PROGRESS et les CPS à Koumpentoum


Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a procédé, vendredi, à Koumpentoum, dans la région de Tambacounda (est), au lancement du Programme d’appui aux acteurs de l’économie sociale et solidaire (PROGRESS) et des Coopératives productives et solidaires (CPS), a constaté l’APS.
‘’Les membres de mon gouvernement et moi magnifions cette cérémonie qui consacre d’une part le lancement officiel du Programme d’appui aux acteurs de l’économie sociale et solidaire (PROGRESS), et d’autre part, le lancement des Coopératives productives solidaires représentant de véritables leviers d’appui au développement des terroirs du Sénégal’’, a-t-il déclaré lors de la cérémonie de lancement des deux programmes.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence du gouverneur de la région de Tambacounda, des autorités administratives et locales du département de Koumpentoum et du ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, Alioune Dione.
Selon le chef du gouvernement sénégalais, cette nouvelle ambition repose sur la conviction forte de l’Etat de faire de l’économie sociale et solidaire une excellente opportunité de développer les  terroirs.
‘’Nous portons beaucoup d’espoir quant à la capacité de ce programme à impacter, et ce de façon durable, les conditions de vie de nos concitoyens’’, a affirmé le chef du gouvernement.
D’après lui, ‘’dans les dynamiques modernes vers le développement endogène, l’économie sociale et solidaire (L’ESS) s’est positionnée comme un puissant instrument de politique de transformation socio-économique’’.
Le PROGRESS vise la formalisation, l’encadrement, la structuration et l’appui technique et financier des acteurs de l’économie sociale et solidaire aux fins de valoriser le potentiel économique des terroirs, a expliqué Ousmane Sonko.
Cette initiative va permettre aux acteurs du circuit social et solidaire d’accéder durablement à des emplois décents, aux marchés et aux financements dans le but d’inscrire leurs activités dans la durée, a-t-il ajouté.

 
Le programme cible les groupements de femmes, les GIE agricoles, les petites et moyennes entreprises artisanales portées par les jeunes, les services, les exploitations familiales, les associations, les mutuelles, les sociétés coopératives et les entreprises sociales, a précisé le Premier ministre.
Il a également indiqué que le PROGESS va toucher des zones prioritaires comme Kolda, Louga, Sédhiou, Saint-Louis, Kédougou, Matam, Tambacounda et Ziguinchor, afin de matérialiser l’équité territoriale dans les politiques publiques déclinée dans la vision 2050.
Le PROGRESS est une initiative du ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire. Il est soutenu par l’Italie, dans le cadre de la stratégie d’inclusion sociale et financière des populations.






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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.