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Thiès – Réduction du train de vie de l'État : La section communale de Pastef Thiès-Ouest appelle à un sursaut national


Les membres de la section communale de Pastef Thiès-Ouest se sont exprimés devant la presse cet après-midi pour commenter la situation actuelle du pays et les mesures prises par l'État pour redresser la barre. Concernant la diminution des prix des denrées de grande consommation, ils ont d'abord salué l'initiative du gouvernement visant à réduire les prix pour soulager les populations. « Nous demandons également un contrôle des prix, notamment au ministre du Commerce, afin que les vérifications soient plus rigoureuses sur le terrain et que les prix fixés soient respectés », a déclaré le coordinateur Amadou Mbaye Dia. « Nous encourageons le gouvernement dans le cadre de l'installation des boutiques de référence un peu partout. Je pense que ces boutiques contribueront à soulager les populations. Nous espérons qu'elles seront opérationnelles à temps pour permettre une réduction effective des prix des denrées de première nécessité », a-t-il ajouté.

En revenant sur « l'audit du rapport de la Cour des comptes sur la situation des finances publiques de 2019 à 2024 », M. Dia a indiqué que celui-ci a révélé « un système de fraude massive mis en place par le régime précédent, qui a plongé le pays dans une situation économique désastreuse ». En effet, les résultats du rapport de la Cour des comptes montrent une dette publique s'élevant à 18 551,91 milliards de FCFA en 2024, soit 99,67 % du PIB, contre 65,59 % en 2019. Le déficit budgétaire est passé de 9,85 % en 2019 à 12,30 % en 2023. Par ailleurs, le recrutement massif de militants dans la fonction publique a fait exploser la masse salariale, passant de 744,96 milliards de FCFA en 2019 à 1 303,50 milliards de FCFA en 2023, soit une augmentation de 74,97 %. À cela s'ajoute le bradage du patrimoine bâti de l'État. Face à cette situation de quasi-faillite, le président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, en concertation avec son Premier ministre, Monsieur Ousmane Sonko, a décidé de réduire le train de vie de l'État en prenant plusieurs mesures, notamment : la rationalisation des agences d'exécution via la fusion, voire la suppression de certaines d'entre elles ; l'arrêt des subventions pour certaines catégories qui en bénéficient sans en avoir réellement besoin ; l'audit du personnel de l'État et la réduction de certains salaires exorbitants ; ainsi que la suppression du cumul de certaines indemnités.

Fort de ce constat, la section communale de Pastef Thiès-Ouest a réitéré sa confiance envers le gouvernement et a invité l'ensemble des Sénégalais à accompagner les autorités pour la réussite de la stratégie nationale de développement à l'horizon 2029, afin que le Sénégal puisse sortir définitivement du sous-développement d'ici 2035.





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.