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​LIBYE: Le fils de Kadhafi écrit au Pr Abdoulaye BATHILY


Son Excellence le représentant du  Secrétaire général des Nations Unies, l'honorable M. Abdullah Batili
 Salutations et paix

 Nous souhaitons attirer l'attention de M. Abdullah Batili, chef de la Mission des Nations Unies en Libye, sur le fait qu'il y a eu un malentendu concernant la loi électorale, notamment en ce qui concerne la clause du second tour obligatoire des élections pour le chef de l'Etat, car nous étions le premier parti à exiger la modification de cette clause anormale et défectueuse, et M. Aguila Saleh était d'accord avec nous là-dessus. Nous avons écrit à la mission de l'ONU notamment à cette époque, mais les membres du le Comité 6+6 affilié à notre mouvement politique nous a assuré que l'expert juridique de la mission n'avait pas prêté attention à ce paragraphe et s'était concentré sur d'autres questions comme la représentation des femmes, le nombre de sièges, etc. La commission 6+6 qui nous était politiquement hostile a adhéré à ce paragraphe, jusqu'à ce que des arbitrages et des marchandages aient lieu entre les deux tours de l'élection présidentielle, et pour cette raison.  Nous pensions que la mission acceptait cette condition jusqu'à ce qu'elle nous surprenne avec la déclaration d'aujourd'hui qui souligne l'importance de modifier ce paragraphe défectueux, et nous soutenons certainement fortement cette approche. Quant à la deuxième objection de la mission, qui est la simultanéité présidentielle et élections législatives, ce paragraphe a été mis en place parce qu'il y a un mouvement, notamment au Conseil d'État, qui veut des élections législatives, mais il rejette en premier lieu un chef d'État, pour des raisons que tout le monde connaît.
 Quant au troisième paragraphe de la déclaration de la mission concernant le gouvernement intérimaire, cela ne se fera pas sans un comité formé par la mission similaire au comité précédent ou passé des 75, car M. le Président du Conseil d'État est une personne qui suit M. Dabaiba ne contribuera donc pas au changement de gouvernement. En outre, M. Dabaiba a déclaré à plusieurs reprises, d'autant plus qu'il est venu avec un comité international et qu'il sort avec un comité international, et que le Parlement et le Conseil d'État ne peuvent pas le faire sortir.
 En conclusion, nous soutenons les directives du chef de la mission des Nations Unies et l'exhortons à rassembler rapidement les parties libyennes pour résoudre les points controversés et participer aux élections dans les plus brefs délais.

 Avec mes meilleures salutations
 Cordialement
Saif Al-Islam Mouammar Kadhafi

Sambou Biagui




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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.