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BOYCOTT DU DIALOGUE: Idrissa SECK rejoint tout le "monde" finalement


Pourtant, après son enregistrement à la RTS le vendredi 2 février 2024, à l’avant veille du démarrage de la campagne électorale, le candidat Idrissa SECK, de manière audible, avait déjà clarifié sa position sur la situation politico-sociale du Sénégal.

« Le dialogue pour la réconciliation nationale et pour l’apaisement des cœurs, avait-il dit, doit être le premier chantier du prochain Président élu ».

Ce qui signifie en termes clairs, que cela ne peut et ne doit être, celui du Président Macky Sall, dont le mandat expire inévitablement le 2 avril 2024″.

Malheureusement au Sénégal, l’écoute attentive n’est plus une qualité de nos jours. Et la fausse perception prime fortement sur la réalité souvent biaisée des hommes et des faits.

Et, hélas, le Président Idrissa Seck, l’éternel incompris, fait partie des plus grandes victimes de cette nouvelle tendance à l’ère des fake news et de la manipulation partisane.

Oui, je le confirme !
Le Président Idrissa Seck, qui met toujours en avant l’intérêt supérieur de la Nation, ne sera pas présent à ce soi-disant dialogue pour cautionner un éventuel coup d’État constitutionnel savamment orchestré par un Président en fin de règne, et à qui, le Peuple a fini de tout donner.

As Babacar GUEYE
Mandataire du candidat Idrissa SECK.


Sambou Biagui




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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.