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Comportements inappropriés lors d'activités scolaires : Le ministère de l’Éducation nationale sévit


Le ministère de l’Éducation nationale a émis une circulaire ferme visant à encadrer davantage les activités des gouvernements scolaires au sein des établissements publics et privés du pays. Cette mesure intervient à la suite de comportements jugés “obscènes” observés lors de certaines manifestations organisées par des élèves.

Se référant au décret n°2012-1276 du 13 novembre 2012, modifié par le décret n°2017-604 du 24 avril 2017, ainsi qu’à l’arrêté ministériel n°024830 du 8 octobre 2024, le ministère appelle les inspecteurs d’académie à veiller scrupuleusement à l’encadrement strict des activités menées dans le cadre des gouvernements scolaires.

Des dérives contraires aux valeurs éducatives

« Il m’est revenu que lors des activités organisées par les gouvernements scolaires de certains établissements, des élèves adoptent des comportements obscènes contraires à nos valeurs », peut-on lire dans la circulaire adressée aux autorités académiques. Ces manquements sont perçus comme une menace pour les efforts déployés en faveur du vivre-ensemble et du respect des valeurs partagées dans l’espace scolaire". 

Afin de prévenir de nouveaux débordements, le ministère a édicté plusieurs directives claires. Toute activité doit être validée en amont par le chef d’établissement ou le directeur d’école. Les activités susceptibles de provoquer des comportements à caractère obscène sont désormais formellement interdites. La validation des plans d’action des gouvernements scolaires devra suivre la chaîne hiérarchique et les responsabilités administratives.

 

Ces mesures visent à préserver l’intégrité de l’environnement éducatif et à maintenir une atmosphère respectueuse des normes sociales et culturelles du Sénégal.

 
 





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.