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[États-Unis] - FUSILLADE PRÈS DE LA MAISON BLANCHE : LE SECRET SERVICE OUVRE LE FEU SUR UN HOMME ARMÉ

Dimanche 9 Mars 2025

WASHINGTON — Un incident sécuritaire s'est produit aux abords de la résidence présidentielle américaine dans la nuit de samedi à dimanche, lorsque des agents du Secret Service ont ouvert le feu sur un individu armé.
L'homme, dont l'identité n'a pas été dévoilée, a été transporté d'urgence à l'hôpital, mais son état de santé reste "indéterminé" selon les autorités.
D'après Anthony Guglielmi, porte-parole du Secret Service, l'agence fédérale avait été préalablement alertée par les forces de l'ordre locales concernant un individu "potentiellement suicidaire" en provenance de l'Indiana et se dirigeant vers la capitale fédérale.
Les agents ont repéré l'homme sur Pennsylvania Avenue, l'artère longeant l'enceinte de la Maison Blanche. "Une confrontation armée s'est alors produite, au cours de laquelle notre personnel a fait usage de ses armes à feu", précise le communiqué officiel publié sur le réseau social X.
Les circonstances exactes ayant conduit à cette escalade de violence n'ont pas encore été détaillées par les autorités. Une enquête a été ouverte pour déterminer si l'individu représentait une menace directe pour la présidence ou s'il s'agissait d'une tentative de "suicide par policier interposé", un phénomène où une personne provoque délibérément les forces de l'ordre pour qu'elles fassent usage de leurs armes.
Le président américain se trouvait-il dans la résidence au moment des faits? Le Secret Service n'a pas communiqué sur ce point, conformément à ses protocoles habituels.
Cet incident vient rappeler l'état d'alerte permanent autour de la Maison Blanche, cible privilégiée et symbole du pouvoir américain. En juillet 2024, un homme tentant d'escalader la clôture avait déjà été arrêté avant de pouvoir pénétrer dans l'enceinte.





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.