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La CBAO condamnée à un dédommagement de 11,5 milliards FCfa, mais toujours rien : Bocar Samba Dièye supplie le Président Diomaye Faye…

Bocar Samba Dièye n’exige que l'exécution des décisions de justice. Celle-ci a ordonné à la CBAO, de le dédommager à hauteur de 11,5 milliards de francs Cfa. Malgré plusieurs victoires judiciaires successives, l’opérateur économique peine toujours à obtenir l’exécution des décisions. C’est dans ce sillage que le nonagénaire a supplié le président de la République, Diomaye Faye.


Présent aux côtés de l’opérateur économique, Famara Ibrahima Cissé, président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières, a dénoncé un « marathon judiciaire qui dure depuis 2008 ». « Si les autorités n’interviennent pas, sa demeure risque d’être saisie dans les jours à venir », a-t-il alerté, appelant à ce que justice soit faite.

Maître Cissé, avocat de Bocar Samba Dièye, a lui aussi dénoncé l’inaction face à une situation pourtant claire : « Toutes les décisions de justice sont disponibles, mais personne n’ose les exécuter. La CBAO a multiplié les appels, tous rejetés. Aucun justificatif sérieux n’a été présenté pour les saisies effectuées. Aujourd’hui, c’est un digne fils du Sénégal, âgé de plus de 92 ans, qui subit un abus manifeste ».

« La justice a commis des experts qui ont produit des rapports identiques, disant que la CBAO doit rendre à Bocar Samba Dièye ses biens. La CBAO a saisi tous les biens de Bocar Samba Dièye. Et nous craignons que dans les jours à venir, si l'autorité n'intervient pas, que même sa demeure soit encore saisie. C'est pourquoi nous demandons à ce que justice soit faite.

Les décisions de justice contre la CBAO sont disponibles, mais personne ne peut les exécuter. C'est pourquoi, c'est un digne fils du Sénégal qui est aujourd'hui victime d'abus. Et nous demandons à ce que nos autorités interviennent. Le procès a trop duré et le seul rapport disponible commis par la justice, évoque le fait que la CBAO doit rendre à Bocar Samba Dièye la somme de 11,5 milliards FCfa
», a expliqué Famara Ibrahima Cissé.
 





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.