Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a tenu à apporter des clarifications publiques suite à une question écrite adressée par le député Guy Marius Sagna. Ce dernier s’interrogeait sur certaines dépenses jugées superflues, notamment l’aménagement d’un salon de bureau, l’achat d’un tapis et de matériel de petit déjeuner, dans le cadre du fonctionnement du ministère.
Dans sa réponse, M. Guirassy rappelle que « l’exercice du contrôle parlementaire est un pilier de notre démocratie », tout en précisant qu’il ne saurait se faire « ni dans l’approximation, ni dans une volonté d’instrumentalisation politique ». Selon lui, les dépenses évoquées s’inscrivent dans le cadre régulier du fonctionnement administratif : « Tout parlementaire rompu aux réalités de l’administration sait pertinemment que ces dépenses relèvent du fonctionnement normal d’un cabinet ministériel. »
Le ministre précise que ces achats sont « inscrits dans le budget de fonctionnement, lequel est adopté en toute transparence par l’Assemblée nationale, dont l’honorable Guy est membre ». Il assure également que le marché d’équipement du bureau « est bel et bien passé par appel à concurrence », ajoutant que « toutes les étapes de la procédure de passation ont été respectées ».
Sur la nature exacte des équipements visés, Moustapha Mamba Guirassy tient à dissiper toute ambiguïté : « Je n’ai jamais changé de salon, Honorable Guy. Vous parlez sûrement des équipements mobiliers dans les salles d’attente. Les salons au niveau de la sphère ministérielle sont presque tous identiques dans les bureaux des ministres. Le mien a au moins trois ans. » Il admet toutefois avoir fait quelques acquisitions personnelles : « J’ai acheté de jolis pots de fleurs et de beaux tableaux d’art pour rendre mon bureau plus accueillant et plus confortable. »
Il souligne également que ces équipements n’ont rien d’exceptionnel : « Le tapis et les équipements de base comme une cafetière, une bouilloire ou quelques plateaux relèvent d’un minimum de confort logistique, pour soutenir les longues réunions et sessions de travail. » Et de rappeler : « Ces outils sont destinés à l’équipe entière du cabinet, et non au seul ministre. »
Selon lui, l’interpellation de Guy Marius Sagna concerne « un montant dérisoire, qui contraste fortement avec l’indignation affichée », avant d’ajouter : « Nous sommes loin des grandes lignes de crédits ou de marchés publics qui pourraient nourrir un réel débat. »
Le ministre invite donc le député à recentrer ses préoccupations : « Vous gagneriez à recentrer vos interventions sur les véritables enjeux du secteur de l’éducation : la qualité de l’enseignement, l’infrastructure scolaire, l’adéquation formation-emploi, ou encore le dialogue social avec les syndicats. » Il insiste : « La République a besoin de débats sérieux, rigoureux et documentés. »
Sur la gestion des fonds publics, Guirassy réaffirme son engagement : « Depuis ma prise de fonction, j’ai engagé une revue de toutes les dépenses du ministère pour garantir une gestion rigoureuse et utile de chaque franc CFA. L’éducation de nos enfants reste notre priorité absolue. »
Enfin, s’adressant directement au parlementaire, il conclut : « Honorable Guy, il revient à chaque acteur public, député, ministre ou fonctionnaire, de cultiver un esprit de responsabilité et de mesure, car l’opinion publique mérite mieux que des détails. » Et de clore sur une note cordiale : « Je vous souhaite un excellent séjour en Inde et vous encourage dans votre mission de contrôle de l’activité gouvernementale. »
Dans sa réponse, M. Guirassy rappelle que « l’exercice du contrôle parlementaire est un pilier de notre démocratie », tout en précisant qu’il ne saurait se faire « ni dans l’approximation, ni dans une volonté d’instrumentalisation politique ». Selon lui, les dépenses évoquées s’inscrivent dans le cadre régulier du fonctionnement administratif : « Tout parlementaire rompu aux réalités de l’administration sait pertinemment que ces dépenses relèvent du fonctionnement normal d’un cabinet ministériel. »
Le ministre précise que ces achats sont « inscrits dans le budget de fonctionnement, lequel est adopté en toute transparence par l’Assemblée nationale, dont l’honorable Guy est membre ». Il assure également que le marché d’équipement du bureau « est bel et bien passé par appel à concurrence », ajoutant que « toutes les étapes de la procédure de passation ont été respectées ».
Sur la nature exacte des équipements visés, Moustapha Mamba Guirassy tient à dissiper toute ambiguïté : « Je n’ai jamais changé de salon, Honorable Guy. Vous parlez sûrement des équipements mobiliers dans les salles d’attente. Les salons au niveau de la sphère ministérielle sont presque tous identiques dans les bureaux des ministres. Le mien a au moins trois ans. » Il admet toutefois avoir fait quelques acquisitions personnelles : « J’ai acheté de jolis pots de fleurs et de beaux tableaux d’art pour rendre mon bureau plus accueillant et plus confortable. »
Il souligne également que ces équipements n’ont rien d’exceptionnel : « Le tapis et les équipements de base comme une cafetière, une bouilloire ou quelques plateaux relèvent d’un minimum de confort logistique, pour soutenir les longues réunions et sessions de travail. » Et de rappeler : « Ces outils sont destinés à l’équipe entière du cabinet, et non au seul ministre. »
Selon lui, l’interpellation de Guy Marius Sagna concerne « un montant dérisoire, qui contraste fortement avec l’indignation affichée », avant d’ajouter : « Nous sommes loin des grandes lignes de crédits ou de marchés publics qui pourraient nourrir un réel débat. »
Le ministre invite donc le député à recentrer ses préoccupations : « Vous gagneriez à recentrer vos interventions sur les véritables enjeux du secteur de l’éducation : la qualité de l’enseignement, l’infrastructure scolaire, l’adéquation formation-emploi, ou encore le dialogue social avec les syndicats. » Il insiste : « La République a besoin de débats sérieux, rigoureux et documentés. »
Sur la gestion des fonds publics, Guirassy réaffirme son engagement : « Depuis ma prise de fonction, j’ai engagé une revue de toutes les dépenses du ministère pour garantir une gestion rigoureuse et utile de chaque franc CFA. L’éducation de nos enfants reste notre priorité absolue. »
Enfin, s’adressant directement au parlementaire, il conclut : « Honorable Guy, il revient à chaque acteur public, député, ministre ou fonctionnaire, de cultiver un esprit de responsabilité et de mesure, car l’opinion publique mérite mieux que des détails. » Et de clore sur une note cordiale : « Je vous souhaite un excellent séjour en Inde et vous encourage dans votre mission de contrôle de l’activité gouvernementale. »