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Immobilier : la chute vertigineuse des activités qui sombre le secteur au Sénégal !


Le secteur immobilier sénégalais traverse une crise sans précédent, plongeant dans une baisse vertigineuse de 66 % en novembre. Un déclin qui ne fait qu’ajouter à une année déjà difficile pour ce secteur clé de l’économie nationale. Les derniers chiffres de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), relayés par ConfidentielDakar, viennent étayer cette dégradation alarmante.
Les causes de la crise : l’administration au cœur du ralentissement
L’une des causes majeures de cette chute spectaculaire réside dans les interruptions administratives. Des arrêts de chantiers publics, dictés par l’administration centrale, ont sévèrement freiné l’élan du sous-secteur du bâtiment. Cette situation a non seulement ralenti les projets en cours, mais aussi engendré un climat de doute sur l’avenir du marché immobilier. Ces mesures administratives auront des conséquences lourdes à court terme, notamment sur les activités prévues pour 2025, où un ralentissement supplémentaire de l’activité est prévu.
Ciment : une vente qui ne décolle pas
Le tableau sombre est également exacerbé par les chiffres concernant les ventes de ciment. Sur les neuf premiers mois de 2024, les ventes locales de ciment ont enregistré une hausse de seulement 1,8 %, un chiffre bien loin des attentes du secteur. Cette stagnation a poussé les analystes à réviser les prévisions de croissance du secteur, qui passent de 9 % à une modeste estimation de 3,1 %. Une chute qui illustre parfaitement l’ampleur des difficultés que traverse le secteur immobilier sénégalais en ce moment.
L’avenir incertain du secteur immobilier en 2025
L’année 2025 s’annonce encore plus difficile pour l’immobilier. Si le ralentissement actuel est déjà préoccupant, l’arrêt de nombreux chantiers publics durant le deuxième trimestre de l’année prochaine ne présage rien de bon pour le secteur. La question qui se pose désormais : le Sénégal saura-t-il redresser la barre de son secteur immobilier avant qu’il ne plonge définitivement dans la crise ? ConfidentielDakar rappelle que les autorités devront impérativement réagir pour inverser cette tendance, sous peine de voir ce secteur vital sombrer davantage.
 





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.