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Une assistance financière à 1. 268 ex-détenus et des victimes des violences pré-électorales de 2024 (officiel)


Une assistance financière à 1. 268 ex-détenus et des victimes des violences pré-électorales de 2024 (officiel)
Le ministère de la Familles et des Solidarités a annoncé avoir apporté une assistance financière à quelque 1. 268 ex-détenus et autres victimes des violences politiques pré-électorales de 2024.
Il assure avoir également porté assistance à 123 victimes détentrices de dossiers médicaux approuvés par le Comité mis en place par un arrêté du 30 juillet 2024, via la Délégation générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale pour une enveloppe de 142. 869. 000 francs CFA.
‘’Dans le cadre de l’assistance des ex-détenus et autres victimes de la période pré-électorale, le ministère de la Famille et des Solidarités informe la population des actions entreprises au profit de ces personnes’’, indique notamment un communiqué parvenu, vendredi, à l’APS.
Un premier lot de 688 ex-détenus a déjà été assisté par les services des Actions sociales du département ministériel, à raison de 500. 000 francs CFA chacun, ajoute la même source.
‘’Ce premier lot a été complété avec les ressources logées au Fonds de Solidarité nationale. A la date du 28 mai 2025, une cohorte supplémentaire de 580 ex-détenus a bénéficié de ces transferts, portant le total d’ex-détenus assistés à 1268’’, précise le communiqué.
Il informe que les opérations se poursuivent sur la base d’une présentation d’un dossier composé d’une copie du certificat d’élargissement, d’une copie de la carte nationale d’identité et d’un numéro de téléphone fonctionnel.
S’agissant des familles des personnes décédées, le ministère reconnaît que le rythme est plus lent en raison de la nécessité de fournir un jugement d’hérédité, qui est la pièce maitresse du dossier d’assistance, soulignant que ‘’cinq familles seulement ont pu accomplir cette formalité à date’’.
‘’Cette assistance aux ex-détenus et autres victimes de la période pré-électorale 2024 traduit la volonté de l’Etat du Sénégal de soutenir les personnes affectées par les tensions sociales, et de promouvoir la réconciliation et la cohésion nationale à travers des actes concrets de solidarité’’, indique le ministère de la Famille et des Solidarités.
Entre 2021 et 2024, le Sénégal a connu de graves tensions socio-politiques qui ont occasionné des dizaines de morts et des blessés et plusieurs destructions de biens.

APS





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.