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La Maison de la presse de Dakar lance une opération de nettoyage


La Maison de la presse à Dakar a initié vendredi une opération de nettoyage visant à libérer les espaces intérieurs et extérieurs de cet établissement des déchets, selon un reportage de l’APS. Cet édifice public est un lieu essentiel pour les journalistes et techniciens de communication.

Sambou Biagui, directeur général de la Maison de la presse Babacar Touré, a expliqué lors du lancement de cette journée de « set-sétal » que « l’objectif est d’assainir notre environnement afin d’avoir un corps sain ». Il a souligné l’importance de maintenir cet espace propre, surtout en raison du grand nombre de personnalités qui le fréquentent.

M. Biagui a également exprimé son souhait de poursuivre ce type d’initiatives pour garantir un lieu de travail agréable et un environnement sain. Des membres du personnel de la Maison de la presse, l’Agence de presse sénégalaise (APS), et des résidents du quartier de la Médina ont pris part à cette action collective.

Le directeur général a invité les habitants de la Médina à s’engager dans cette journée de nettoyage, une initiative renforcée par le soutien du chef de quartier qui a mis à disposition des ressources humaines et matérielles pour cette occasion.

De son côté, Mariama Oury Kindy Diallo, directrice administrative et financière de la SN-APS, a salué cette activité comme étant « importante » pour assainir et embellir le cadre dans lequel les agents de la MP et de l’APS travaillent quotidiennement. « C’est une activité qui permet d’unir nos efforts autour de l’essentiel, symbolisant l’harmonie entre l’APS et la MP », a-t-elle déclaré.

Le chef du quartier Abattoir, Mahmoudane Fall, a réaffirmé son engagement à accompagner la Maison de la presse dans ces efforts pour maintenir un cadre propre et accueillant.

Cette journée, placée sous le thème « un corps sain dans un environnement sain », s’inscrit dans la journée nationale « sétal sunu rééw ». Cette initiative a été lancée par le président de la République, Diomaye, en juin 2024, pour encourager les communautés à s’impliquer dans l’entretien de leur cadre de vie.






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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.