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Mamadou Lamine Thiam confirme Leral : « Certaines personnes à candidature validée, disposent d’une double nationalité »

La sortie de Mamadou Lamine Thiam à la Commission des Lois de l’Assemblée nationale, confirme l’information que votre site leral.net avait relayée : « Certaines personnes dont la candidature a été définitivement validée, disposent d’une double nationalité, au même titre que certains membres du Conseil constitutionnel ».


Selon le quotidien "Tribune", défendant devant la Commission des Lois de l’Assemblée nationale, le projet de résolution visant la création d’une commission d’enquête parlementaire, Mamadou Lamine Thiam du Pds n’a pas été tendre avec le Conseil constitutionnel.

Il a pointé du doigt, « le climat social délétère né du processus électoral et engendré, notamment, par les graves et récurrentes irrégularités et suspicions constatées à tous les niveaux du processus électoral».

Concernant la question de la double nationalité, Mamadou Lamine Thiam lève un lièvre et mouille d’autres candidats, ainsi que des juges constitutionnels. « Certaines personnes dont la candidature a été définitivement validée, disposent d’une double nationalité, au même titre que certains membres du Conseil constitutionnel » révèle-t-il.

De son point de vue, il y a de multiples violations, par l’administration électorale et le Conseil constitutionnel, des droits fondamentaux de citoyens sénégalais, particulièrement celui de participer aux affaires publiques de leur pays et d’accéder, dans des conditions générales d’égalité, aux fonctions publiques, notamment en concourant à l’élection présidentielle, dans la plus grande transparence.

Du reste, Thiam dénonce ce qu’il assimile à une volonté manifeste du Conseil constitutionnel, d’écarter tout candidat susceptible d’entraver le projet de confiscation du pouvoir par Amadou Bâ.

Selon le journal, il en veut pour preuve les soupçons de partialité corroborés par les décisions, omissions et carences constatées durant le processus électoral. Aussi, fait-il remarquer, un faisceau de conflits d’intérêts, parentés et amitiés, entre certains magistrats du Conseil constitutionnel et des membres influents de Benno Bokk Yakaar.
 





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.