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Ousmane Sonko au guide religieux El Hadj Ousmane Bodian: « Le Chef de l’État sollicite vos prières pour une paix définitive en Casamance »

Après la prière de 14 heures à la grande mosquée de Bignona, dirigée par l’imam ratib El Hadji Fa Ousmane Bodian, le chef du gouvernement a pris la parole devant une foule de fidèles et des dignitaires religieux venus de tout le pays. Ousmane Sonko a réitéré le vœu du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de voir s’instaurer une paix définitive en Casamance, une région longtemps meurtrie par un conflit armé.


En mission spéciale à Bignona, le Premier ministre Ousmane Sonko a transmis, hier, le message de paix et de solidarité du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à l’occasion du grand Gamou. Une rencontre religieuse devenue un rendez-vous incontournable, et désormais d’envergure internationale. À cette occasion, le chef du gouvernement a, au nom du Président Faye, sollicité des prières pour un Sénégal, mais surtout, une Casamance pacifiée. « Le Chef de l’État sollicite vos prières pour une paix durable dans le Sud du pays. Je suis fier de venir lui représenter. Il m’a chargé de vous transmettre ses salutations et ses prières pour que vous puissiez continuer à guider la Umma islamique par votre savoir et votre foi », a-t-il indiqué dans un discours empreint de solennité.
Prenant la parole à la suite du Premier ministre, le guide religieux du département de Bignona, El Hadji Fa Ousmane Bodian se dit honoré par cette visite de haut niveau. Par la voix de son porte-parole, il a exprimé une doléance de longue date : la transformation du centre de santé de Bignona en un hôpital de niveau 2, afin de mieux répondre aux besoins sanitaires des populations locales et des autres capitales départementales du Sud du pays.
Si l’an dernier, le président Diomaye Faye avait personnellement présidé la cérémonie, son emploi du temps chargé ne lui a pas permis de faire le déplacement cette année. Toutefois, son absence est comblée par la présence remarquée de plusieurs membres du gouvernement. Parmi les officiels présents au grand Gamou de Bignona, Jean-Baptiste Tine, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Yankhoba Diémé, Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Moustapha Mamba Guirassy, Ministre de l’Éducation nationale, Khady Diène Gaye, Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, ainsi que le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine. Le Gamou de Bignona, plus grand événement cultuel de la zone, s’inscrit non seulement dans une dimension spirituelle forte, mais aussi dans une dynamique de dialogue et de réconciliation nationale, portée par les autorités étatiques et les leaders religieux.
Le Soleil





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.