La tension monte entre le pouvoir en place et l’Alliance pour la République (APR), parti de l’ancien président Macky Sall, alors que cinq de ses anciens ministres sont désormais poursuivis devant la Haute Cour de justice pour des faits présumés de détournement liés à la gestion des fonds de lutte contre la Covid-19.
Réunie en conférence de presse ce vendredi 9 mai, l’APR a réaffirmé sa position : le parti demande un procès équitable, dans le strict respect de la présomption d’innocence, tout en exprimant sa confiance en la justice sénégalaise. Parmi les figures présentes, Maître Sidiki Kaba, ancien Premier ministre et haut responsable du parti, s’est voulu rassurant : « Je suis serein face à cette procédure », a-t-il déclaré, appelant à ce que « le droit soit dit dans le respect des principes de justice et de transparence ».
L’accusation des cinq anciens ministres repose sur une résolution adoptée par l’Assemblée nationale, qui a formellement acté leur renvoi devant la Haute Cour de justice. « C’est une décision grave », a souligné l’APR, dénonçant une judiciarisation de l’action politique et un traitement à leurs yeux disproportionné à l’encontre des anciens dignitaires du régime.
Dans ce contexte, le parti de l’ex-président Sall a annoncé qu’il ne participera pas au dialogue national, convoqué pour le 28 mai prochain par le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye. Cette date, historiquement instaurée par Macky Sall en 2016, devait être l’occasion d’une concertation élargie entre les forces vives de la nation.
Mais pour l’APR, le climat ne s’y prête pas. « On ne peut discuter en ayant un revolver pointé sur la tempe », ont martelé les responsables du parti, estimant que « l’attitude du régime actuel ne favorise nullement un dialogue constructif et sincère ».
Réunie en conférence de presse ce vendredi 9 mai, l’APR a réaffirmé sa position : le parti demande un procès équitable, dans le strict respect de la présomption d’innocence, tout en exprimant sa confiance en la justice sénégalaise. Parmi les figures présentes, Maître Sidiki Kaba, ancien Premier ministre et haut responsable du parti, s’est voulu rassurant : « Je suis serein face à cette procédure », a-t-il déclaré, appelant à ce que « le droit soit dit dans le respect des principes de justice et de transparence ».
L’accusation des cinq anciens ministres repose sur une résolution adoptée par l’Assemblée nationale, qui a formellement acté leur renvoi devant la Haute Cour de justice. « C’est une décision grave », a souligné l’APR, dénonçant une judiciarisation de l’action politique et un traitement à leurs yeux disproportionné à l’encontre des anciens dignitaires du régime.
Dans ce contexte, le parti de l’ex-président Sall a annoncé qu’il ne participera pas au dialogue national, convoqué pour le 28 mai prochain par le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye. Cette date, historiquement instaurée par Macky Sall en 2016, devait être l’occasion d’une concertation élargie entre les forces vives de la nation.
Mais pour l’APR, le climat ne s’y prête pas. « On ne peut discuter en ayant un revolver pointé sur la tempe », ont martelé les responsables du parti, estimant que « l’attitude du régime actuel ne favorise nullement un dialogue constructif et sincère ».