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PRESIDENTIELLE 2024: Voici les 11 projets de Diomaye pour le Sénégal nouveau


1. Nous nous engageons à supprimer :

 ⁃ Les fonds politiques du Président ;
 ⁃ Le HCCT, le CESE, le HCDS.

2. Nous nous engageons à démissionner :

 ⁃ De la présidence de notre parti ;
 ⁃ Du Conseil supérieur de la magistrature.

3. Nous nous engageons à accorder une indépendance totale à tous les organismes de contrôle :

 ⁃ À détacher l'IGE de la tutelle de la Présidence de la République ;
 ⁃ À accorder à l'IGE, à l'OFNAC, à la CENTIF et à la Cour des comptes :
   • Le pouvoir de définir et de mettre en œuvre leur programme de manière autonome ;
   • Le pouvoir de saisir directement le procureur et le juge d'instruction.

4. Nous nous engageons à instituer :

 ⁃ Des concours pour le recrutement des postes civils et militaires ;
 ⁃ Un appel à candidature pour les postes de Directeurs généraux.

5. Nous nous engageons à protéger les femmes en :

 ⁃ Favorisant leur autonomie économique (accès au foncier, financement) ;
 ⁃ Portant le congé de maternité à 6 mois ;
 ⁃ Construisant des crèches.

6. Nous nous engageons à :

 ⁃ Renégocier tous les contrats, conventions ou accords défavorables pour le Sénégal ;
 ⁃ Négocier un plan de sortie du FCA.

7. Nous nous engageons à institutionnaliser les rapports entre l'État et la religion :

 ⁃ En assurant un financement transparent du culte ;
 ⁃ En créant une institution dédiée.

8. Nous nous engageons à créer six (06) grands pôles régionaux dotés de :

 ⁃ Zones industrielles par domaine d'activité ;
 ⁃ Unités de recherche et de formation ;
 ⁃ Ranchs modernes équipés d'unités de transformation.

9. Nous nous engageons à :

 ⁃ Promouvoir le bilinguisme en introduisant l'enseignement de l'anglais à l'école primaire ;
 ⁃ Remédier aux inégalités dans le système de rémunération ;
 ⁃ Lancer une concertation nationale sur l'intégration de l'enseignement religieux et la scolarisation dans nos langues nationales ;
 ⁃ Créer un ministère du numérique.

10. Nous nous engageons à :

 ⁃ Développer un Plan de Résilience Climatique (PRC) pour une gestion efficace des risques de catastrophes.
 ⁃ Recenser et intégrer les enfants des rues dans des daaras modernes publics, avec apprentissage de métiers.
 ⁃ Introduire l'enseignement religieux au niveau du secondaire.

11. Nous nous engageons à :

 ⁃ Allouer un pourcentage des marchés publics aux start-ups sénégalaises.
 ⁃ Allouer un pourcentage des marchés publics aux artisans.
 ⁃ Rendre obligatoire la participation des Sénégalais dans le capital des entreprises soumissionnant pour des marchés publics.

Sambou Biagui




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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.