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Selon le quotidien "Tribune", défendant devant la Commission des Lois de l’Assemblée nationale, le projet de résolution visant la création d’une commission d’enquête parlementaire, Mamadou Lamine Thiam du Pds n’a pas été tendre avec le Conseil const

Alors que le pays s'achemine vers la présidentielle du 25 Février 2024, nous, consortium Joining Forces, regroupant ChildFund, Plan international, Save the Children, SOS Villages d'Enfants, Terre des Hommes, World Vision et EDUCO, en partenariat avec l'UNICEF, saisissons l'opportunité pour lancer, à l'ensemble des acteurs du processus électoral, un appel pour la protection des enfants contre toute forme de violence, la continuité des services, de protection, d'éducation et de santé. Voici la Déclaration des partenaires de la protection de l'Enfant pour une élection apaisée et garantissant le respect des droits de l'Enfant au Sénégal


Nous lançons un Appel à l'action, à l'endroit des candidats, pour la prise en compte des droits de l'enfant dans leurs programmes politiques et pour leur réalisation effective.
Nous, membres du consortium Joining Forces et l'UNICEF,

"Rappelant que le dernier recensement général de population et de l'habitat (RGPH 5) révèle que la population résidente au Sénégal se caractérise par sa jeunesse et que les enfants âgés de moins de 15 ans représentent 39,2% de la population globale:

"Rappelant que le Sénégal s'est engagé en faveur de la promotion et la réalisation des droits des enfants et a défini un cadre juridique dans ce sens, en ratifiant plusieurs instruments internationaux dont la Convention Internationale des Droits de l'Enfant (CIDE), et la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l'Enfant (CADBE);

"Conscients des progrès importants qui ont été réalisés dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile, de même que dans le domaine de l'éducation, de l'équité et de la protection sociale, et de l'impérieuse nécessité d'aller vers des efforts plus soutenus, pour le respect des engagements internationaux pris par l'Etat du Sénégal :

"Nous, acteurs de la protection de l'Enfant, invitons les candidats à l'élection présidentielle, à prendre en compte dans leurs programmes politiques, les stratégies et mécanismes idoines de protection des enfants, et à mettre en place les réformes politiques, législatives, institutionnelles et administratives favorables à la réalisation effective de leurs droits:

"Nous encourageons les candidats à l'élection présidentielle à s'engager à augmenter les ressources financières en faveur de la protection des enfants, notamment en matière de santé, éducation et protection de l'enfant et à renforcer les ressources humaines et financières destinées au bon fonctionnement des services déconcentrés et à la coordination effective des actions de protection des enfants;

"Nous invitons les candidats à mettre tout en œuvre pour l'adoption du Code de l'enfant, pour la réduction de la mendicité forcée des enfants, pour la formalisation de la protection de remplacement pour les enfants ainsi que d'autres réformes nécessaires sur le Code pénal et le Code de la Famille et à ne ménager aucun effort pour garantir une participation significative des enfants au niveau local et national;

"Rappelant que des décès d'enfants ont été notés durant les manifestations socio-politiques en mars 2021 et juin 2023, qui ont entrainé aussi des effets négatifs, notamment la cessation de certains services sociaux de base comme l'éducation, ainsi que des risques sur la santé mentale des enfants et sur leur intégrité physique;

"Nous appelons les acteurs, à travailler ensemble pour une élection apaisée et pacifique dans une atmosphère de confiance mutuelle, pour préserver l'unité et la paix indispensables à la prospérité du Sénégal et demandons à tous les acteurs d'être des ambassadeurs de la paix et des défenseurs des droits de nos enfants:

"Nous réitérons notre engagement et notre disponibilité à accompagner les efforts de tous pour garantir l'effectivité de la protection et de la promotion des droits de l'enfant au Sénégal."
 





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.