Menu

Tambacounda : une nouvelle centrale solaire pour fournir 250 MW au réseau national


Tambacounda : une nouvelle centrale solaire pour fournir 250 MW au réseau national
Un nouveau jalon vient d’être posé dans la transition énergétique du Sénégal. À Sinthiou Malème, dans la région de Tambacounda, une centrale solaire d’une capacité de 56 mégawatts verra bientôt le jour.
Ce projet ambitieux s’inscrit dans la dynamique nationale visant à injecter plus de 250 MW d’énergie solaire dans le réseau de la SENELEC d’ici trois ans.
Portée par la société Serengeti, cette initiative s’aligne sur la vision stratégique du gouvernement de proposer une électricité plus accessible, à 60 F CFA/kWh. « Nous sommes prêts à livrer jusqu’à 300 MW dans les 3 ans », a déclaré Mbaye Sarr, Responsable des questions environnementales et sociales chez Serengeti. Un engagement fort en faveur d’une énergie propre, stable et moins coûteuse pour les ménages sénégalais.
Ce projet s’inscrit également dans une logique à long terme de souveraineté énergétique et de développement durable. « Dans le Référentiel 2050, la souveraineté énergétique est considérée comme un moteur de la compétitivité industrielle participant à la création d’emplois durables ». L’un des objectifs majeurs est de garantir une souveraineté énergétique complète en produisant l’intégralité de son électricité à partir de ressources nationales, notamment le gaz, l’énergie solaire et éolienne. Ce projet vise à rendre l’électricité accessible tout en permettant au pays de devenir un exportateur dans la région de l’Afrique de l’Ouest.
Cette vision, partagée à la fois par les pouvoirs publics et les acteurs du secteur privé, donne toute sa portée stratégique à cette centrale solaire. Le chantier devrait démarrer dans deux mois, avec une durée de travaux estimée entre 12 et 15 mois. Au-delà de son impact énergétique, le projet prévoit également un volet social important. Une enveloppe de 500 millions de FCFA est destinée à indemniser 29 personnes impactées par l’implantation de la centrale.
Avec cette centrale, Sinthiou Malème s’apprête à devenir un acteur majeur dans la production d’énergie renouvelable au Sénégal, contribuant à une transition énergétique inclusive et équitable.

Soleil





Flux RSS

Inscription à la newsletter



« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.