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URGENT: UNE MAUVAISE NOUVELLE POUR OUSMANE SONKO


La Cour suprême a débouté les avocats Ousmane Sonko qui avaient demandé la récusation du juge Abdoulaye Ndiaye. Ousmane Sonko, via ses avocats, avait introduit une demande de récusation du juge Abdoulaye Ndiaye, président première chambre administrative de la  Cour suprême  qui devra présider l’audience du 17 novembre relative au pourvoi de l’AJE contre la réintégration du maire de Ziguinchor sur les listes électorales. Mais d’après Les Echos, le juge a décidé de maintenir Abdoulaye Ndiaye. Une décision qui ne sent pas bon pour le maire de Ziguinchor.

La présidence de l’audience à la Cour suprême sera alors confiée au juge Abdoulaye Ndiaye, président de la première chambre administrative de la Cour suprême. Il sera assisté par Ali Ciré Ba, Ibrahima Samb, Aïssatou Diallo Ba et Fatou Faye Lecor Diop.

Cette composition, selon les avocats de Sonko soulève des interrogations quant à l’impartialité du juge Ndiaye dans cette affaire, car son passé judiciaire révèle une implication antérieure dans ce litige.

En effet,  le juge Ndiaye a déjà pris position dans cette affaire en rendant une décision défavorable à la requête précédente des avocats de Sonko. Cette décision est survenue après le refus de la Direction Générale des Élections (DGE) d’octroyer des fiches de parrainage à Ousmane Sonko. Les avocats estiment que, compte tenu de cette position antérieure, le juge Ndiaye ne peut pas se déjuger de manière équitable.

Les conseils du leader de l’ex-Pastef qui remettent en cause l’impartialité objective du président Abdoulaye Ndiaye voulaient qu’il soit remplacé par le président Kor Sène. Une première défaite pour le leader de l’ex-Pastef.


Sambou Biagui




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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.