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Les ateliers de renforcement des capacités organisés par la Commission Nationale des Droits de l'Homme du Sénégal, en partenariat avec UPR Info et la RADDHO, se poursuivent avec succès.


 
 
 
La troisième journée des ateliers de renforcement des capacités pour le suivi et la mise en œuvre des recommandations de l’Examen Périodique Universel (EPU) s’est tenue ce jeudi 7 novembre 2024 à Dakar, sous l’égide de la Commission Nationale des Droits de l’Homme du Sénégal (CNDH), en partenariat avec UPR Info et la RADDHO. Ce cycle de formation vise à doter les parties prenantes nationales de méthodes et d’outils pour renforcer le suivi des recommandations des droits de l'Homme formulées pour le Sénégal.
 
La journée a été marquée par la présence de Monsieur Robert KOTHIANI, Représentant du Haut Commissariat des Droits de l’Homme Bureau Afrique de l’Ouest, aux côtés d’un large éventail de représentants des Ministères sectoriels et et l'agent judiciaire de l’État. 
 
La forte présence de la partie gouvernementale  témoigne de l’engagement du Sénégal à adopter les meilleures pratiques pour garantir la mise en œuvre effective des recommandations de l’EPU.
Par ailleurs L’atelier a permis aux participants d’aborder les outils de suivi des recommandations en se fondant sur les indicateurs basés sur les droits humains. Une méthodologie a été introduite pour permettre aux parties prenantes d’identifier, ces indicateurs et de les contextualiser. L’objectif est d’assurer un suivi rigoureux et adapté, aligné avec les objectifs de protection et de promotion des droits humains dans le pays.
 
Ce renforcement des capacités s’inscrit dans un processus de coopération continue entre la CNDH, les organisations internationales et le gouvernement sénégalais pour promouvoir une meilleure gouvernance des droits de l'Homme.
 
 
 
 





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.