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Pr Awa Marie Coll Seck honorée par l’OMS


Lors de la soixante-dix-huitième Assemblée mondiale de la Santé, le 20 mai 2025, le Directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a décerné le Prix pour la santé mondiale à la Professeure Awa Marie Coll Seck, en reconnaissance de ses réalisations exceptionnelles dans la lutte contre le paludisme et le renforcement des systèmes de santé en Afrique.
 
 
« En tant que ministre de la Santé du Sénégal, la Professeure Coll Seck a conduit des réformes majeures, élargi l’accès universel aux soins et intégré des programmes de contrôle des maladies », a déclaré Dr Tedros. De 2004 à 2011, elle a occupé le poste de Directrice exécutive du partenariat Roll Back Malaria, mobilisant un engagement politique fort pour accélérer les interventions contre le paludisme dans les pays à faible revenu. Ses contributions scientifiques, notamment à travers de nombreuses publications, ont enrichi la recherche sur les maladies infectieuses.
 
Née au Sénégal, Awa Marie Coll Seck est médecin de formation, spécialisée en maladies infectieuses. Elle a obtenu son diplôme de médecine à l’Université de Dakar, avant de se spécialiser en bactériologie et virologie en France. Elle siège aujourd’hui dans plusieurs conseils d’administration prestigieux, tels que le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, ainsi que PATH. Actuellement, elle préside le Forum Galien Afrique, continuant à promouvoir le financement de la santé, les vaccins et le renforcement des systèmes de santé.
 
« J’ai eu le privilège de contribuer à des progrès notables, mais j’ai aussi été témoin des défis persistants et des urgences émergentes, qu’il s’agisse du climat, de la démographie ou de la technologie. Ce prix symbolise la confiance en mes valeurs : la solidarité entre les peuples, la science au service de l’humanité et le leadership des femmes dans les systèmes de santé », a déclaré la Professeure Coll Seck.
 
Ce prix honorifique pour l’ensemble de sa carrière célèbre une vie dédiée à améliorer la santé mondiale, en particulier en Afrique, où son impact continue d’inspirer.
 
 
 
 





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.