Ce qui devait être une prière pour la richesse s’est transformé en piège sordide et humiliation publique pour plusieurs femmes. Le parquet de Saint-Louis a récemment accueilli un dossier aussi tordu que glaçant : celui de Cheikh Ibra Seck, un carreleur de 22 ans, devenu faux marabout, maître-chanteur et fournisseur de vidéos pornographiques “locales”.
Tout commence sur TikTok, où Cheikh Ibra, planqué derrière le pseudo @Babacarfallo73, inonde la plateforme de vidéos montrant de prétendus clients exhibant des liasses de billets. Son discours est simple : “Envoyez-moi un peu d’argent et je vous rendrai riche grâce à des prières spéciales.”
A.D, une des victimes, mord à l’hameçon en avril 2025. Elle envoie 135.000 Fcfa en plusieurs virements. Mais le “travail mystique” ne s’arrête pas là : le faux marabout lui réclame ensuite des vidéos d’elle en train de se masturber, expliquant qu’il a “besoin de sperme pour les prières”.
La supercherie prend alors une tournure noire. À peine les vidéos reçues, Cheikh Ibra dégaine le chantage : “Payes, ou je publie tout”. Malgré les supplications d’A.D, sa vidéo, accompagnée de son numéro de téléphone, finit sur un site porno local… à 10.000 Fcfa la vidéo.
Même scénario pour M.C, une autre victime qui, elle, obéit à une demande encore plus sordide : se masturber avec un œuf. Naïvement convaincue par les promesses de fortune, elle s’exécute. Et se retrouve, elle aussi, nue et exposée sur internet, pour n’avoir pas pu payer les 50.000 Fcfa de silence exigés par le prédateur.
Alertée par plusieurs plaintes, la Division spéciale de la cybersécurité (DSC) déclenche une traque numérique de haut niveau. Grâce à des investigations techniques poussées, Cheikh Ibra Seck est localisé au quartier “15 mètres” de Saint-Louis, puis arrêté. Placé en garde à vue, il avoue tout, jusqu’à la revente des vidéos intimes pour arrondir ses fins de mois.
Déféré le 13 mai 2025 devant le parquet, il est poursuivi pour une impressionnante liste de charges : association de malfaiteurs, escroquerie, abus de confiance, diffusion de données personnelles, chantage, menaces, extorsion de fonds et cession de vidéos sexuelles.
Tout commence sur TikTok, où Cheikh Ibra, planqué derrière le pseudo @Babacarfallo73, inonde la plateforme de vidéos montrant de prétendus clients exhibant des liasses de billets. Son discours est simple : “Envoyez-moi un peu d’argent et je vous rendrai riche grâce à des prières spéciales.”
A.D, une des victimes, mord à l’hameçon en avril 2025. Elle envoie 135.000 Fcfa en plusieurs virements. Mais le “travail mystique” ne s’arrête pas là : le faux marabout lui réclame ensuite des vidéos d’elle en train de se masturber, expliquant qu’il a “besoin de sperme pour les prières”.
La supercherie prend alors une tournure noire. À peine les vidéos reçues, Cheikh Ibra dégaine le chantage : “Payes, ou je publie tout”. Malgré les supplications d’A.D, sa vidéo, accompagnée de son numéro de téléphone, finit sur un site porno local… à 10.000 Fcfa la vidéo.
Même scénario pour M.C, une autre victime qui, elle, obéit à une demande encore plus sordide : se masturber avec un œuf. Naïvement convaincue par les promesses de fortune, elle s’exécute. Et se retrouve, elle aussi, nue et exposée sur internet, pour n’avoir pas pu payer les 50.000 Fcfa de silence exigés par le prédateur.
Alertée par plusieurs plaintes, la Division spéciale de la cybersécurité (DSC) déclenche une traque numérique de haut niveau. Grâce à des investigations techniques poussées, Cheikh Ibra Seck est localisé au quartier “15 mètres” de Saint-Louis, puis arrêté. Placé en garde à vue, il avoue tout, jusqu’à la revente des vidéos intimes pour arrondir ses fins de mois.
Déféré le 13 mai 2025 devant le parquet, il est poursuivi pour une impressionnante liste de charges : association de malfaiteurs, escroquerie, abus de confiance, diffusion de données personnelles, chantage, menaces, extorsion de fonds et cession de vidéos sexuelles.