Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a présidé, au nom du Premier ministre, une journée organisée par la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). L'événement était axé sur le thème « L'Intelligence Artificielle : Opportunités et défis pour les Banques Centrales ».
Accueilli par le Gouverneur de la BCEAO, Jean-Claude Kassi Brou, le ministre Diba a lancé les travaux en exposant le contexte mondial actuel, marqué par une accélération de la transformation numérique. Il a souligné le rôle crucial de l'intelligence artificielle dans cet environnement économique et social en mutation.
« Nous nous rappelons du Sommet de Paris pour l’Action sur l’Intelligence Artificielle en février 2025, et du premier Sommet mondial de l’Intelligence Artificielle en Afrique qui s’est tenu à Kigali en avril 2025. Il est ressorti de ce sommet que l’Afrique ne doit pas se contenter d’être un marché pour cette technologie, mais doit s’ériger comme un acteur actif en développant ses infrastructures et en formant sa population pour une utilisation inclusive », a déclaré le ministre.
Selon les Nations Unies, cette innovation pourrait générer un surplus de valeur ajoutée d’environ 1 500 milliards de dollars à l’économie africaine à l’horizon 2030, créant des emplois et stimulant la croissance. Le sommet de Kigali a, en outre, insisté sur la nécessité d’une gouvernance éthique de l’Intelligence Artificielle, respectueuse des droits humains et adaptée au contexte africain.
L'IA, un levier d'innovation et de performance
Cette conférence de la BCEAO vient donc à point nommé, selon Cheikh Diba. Il estime que l’intelligence artificielle permet de plus en plus aux machines de reproduire des tâches habituellement réalisées par l’être humain, des gestes simples aux prévisions d'événements futurs, avec des degrés de rapidité et de précision inédits.
Ainsi, cette technologie offre aux organisations publiques et privées des outils innovants pour accélérer la production et améliorer la qualité des services. Son impact se fait sentir particulièrement dans le secteur économique et financier à travers l’innovation, la croissance de la productivité et l’aide à la prise de décision.
Le Sénégal, précurseur dans la digitalisation
Dans ce contexte, plusieurs États membres de l’UEMOA ont déjà créé un environnement propice au développement et à l’intégration de solutions innovantes. Ils ont adopté des stratégies nationales d’Intelligence Artificielle ou de transformation numérique, visant à renforcer l'efficacité de leurs administrations publiques et à améliorer les conditions de vie de leurs populations. Cela passe notamment par la promotion et l’adoption de l’IA dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’éducation, la santé et les services publics.
Ces transformations devraient également conduire à des changements structurels majeurs, susceptibles d’accélérer la digitalisation des procédures administratives et de valoriser les données massives, notamment dans les domaines de la recherche, de la conception et de l’évaluation des politiques publiques.
Le ministre a rappelé aux représentants des banques centrales que « le Sénégal a marqué sa volonté d’investir dans l’édification d’infrastructures numériques de dernière génération, à travers sa nouvelle stratégie du numérique dénommée « New Deal Technologique » lancée le 24 février 2025 par le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye. »
Le pays se concentre sur la souveraineté numérique pour garantir l'indépendance technologique, la protection des données et la résilience des infrastructures stratégiques. Il met également l'accent sur la digitalisation des services publics pour moderniser l'administration et sur le développement de l'économie numérique afin d’accélérer la transformation économique en favorisant l'innovation, l'entrepreneuriat technologique et l'investissement dans les secteurs stratégiques du numérique.
Le ministre des Finances et du Budget est convaincu que l’utilisation de l’intelligence artificielle permettra d’affiner les analyses, notamment sur les risques économiques et financiers, et ainsi de soutenir davantage le financement des économies. Il a conclu en soulignant qu’une gouvernance solide est essentielle pour tirer le maximum de bénéfice de l’IA, tout en assurant l’intégrité du traitement et de l’utilisation des informations.
Accueilli par le Gouverneur de la BCEAO, Jean-Claude Kassi Brou, le ministre Diba a lancé les travaux en exposant le contexte mondial actuel, marqué par une accélération de la transformation numérique. Il a souligné le rôle crucial de l'intelligence artificielle dans cet environnement économique et social en mutation.
« Nous nous rappelons du Sommet de Paris pour l’Action sur l’Intelligence Artificielle en février 2025, et du premier Sommet mondial de l’Intelligence Artificielle en Afrique qui s’est tenu à Kigali en avril 2025. Il est ressorti de ce sommet que l’Afrique ne doit pas se contenter d’être un marché pour cette technologie, mais doit s’ériger comme un acteur actif en développant ses infrastructures et en formant sa population pour une utilisation inclusive », a déclaré le ministre.
Selon les Nations Unies, cette innovation pourrait générer un surplus de valeur ajoutée d’environ 1 500 milliards de dollars à l’économie africaine à l’horizon 2030, créant des emplois et stimulant la croissance. Le sommet de Kigali a, en outre, insisté sur la nécessité d’une gouvernance éthique de l’Intelligence Artificielle, respectueuse des droits humains et adaptée au contexte africain.
L'IA, un levier d'innovation et de performance
Cette conférence de la BCEAO vient donc à point nommé, selon Cheikh Diba. Il estime que l’intelligence artificielle permet de plus en plus aux machines de reproduire des tâches habituellement réalisées par l’être humain, des gestes simples aux prévisions d'événements futurs, avec des degrés de rapidité et de précision inédits.
Ainsi, cette technologie offre aux organisations publiques et privées des outils innovants pour accélérer la production et améliorer la qualité des services. Son impact se fait sentir particulièrement dans le secteur économique et financier à travers l’innovation, la croissance de la productivité et l’aide à la prise de décision.
Le Sénégal, précurseur dans la digitalisation
Dans ce contexte, plusieurs États membres de l’UEMOA ont déjà créé un environnement propice au développement et à l’intégration de solutions innovantes. Ils ont adopté des stratégies nationales d’Intelligence Artificielle ou de transformation numérique, visant à renforcer l'efficacité de leurs administrations publiques et à améliorer les conditions de vie de leurs populations. Cela passe notamment par la promotion et l’adoption de l’IA dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’éducation, la santé et les services publics.
Ces transformations devraient également conduire à des changements structurels majeurs, susceptibles d’accélérer la digitalisation des procédures administratives et de valoriser les données massives, notamment dans les domaines de la recherche, de la conception et de l’évaluation des politiques publiques.
Le ministre a rappelé aux représentants des banques centrales que « le Sénégal a marqué sa volonté d’investir dans l’édification d’infrastructures numériques de dernière génération, à travers sa nouvelle stratégie du numérique dénommée « New Deal Technologique » lancée le 24 février 2025 par le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye. »
Le pays se concentre sur la souveraineté numérique pour garantir l'indépendance technologique, la protection des données et la résilience des infrastructures stratégiques. Il met également l'accent sur la digitalisation des services publics pour moderniser l'administration et sur le développement de l'économie numérique afin d’accélérer la transformation économique en favorisant l'innovation, l'entrepreneuriat technologique et l'investissement dans les secteurs stratégiques du numérique.
Le ministre des Finances et du Budget est convaincu que l’utilisation de l’intelligence artificielle permettra d’affiner les analyses, notamment sur les risques économiques et financiers, et ainsi de soutenir davantage le financement des économies. Il a conclu en soulignant qu’une gouvernance solide est essentielle pour tirer le maximum de bénéfice de l’IA, tout en assurant l’intégrité du traitement et de l’utilisation des informations.