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‘’L’humain est plus talentueux que l’intelligence artificielle’’, selon le directeur du CESTI


‘’L’humain est plus talentueux que l’intelligence artificielle’’, selon le directeur du CESTI
L’intelligence artificielle aide certains médias à aller plus vite dans le traitement de l’information, mais il ne peut en aucun cas, remplacer le talent humain, a estimé, mardi, le directeur du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), l’école de formation en journalisme de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar (UCAD).

Mamadou Ndiaye s’exprimait ainsi au cours d’un panel qu’il a co-animé sur le thème : ‘’Le Soleil face aux mutations du paysage médiatique sénégalais’’, à l’occasion de la célébration du 55e anniversaire du quotidien public, édité par la Société sénégalaise de presse et de publication (SSPP).

Selon lui, l’intelligence artificielle peut aider à décrypter certaines situations, générer plus de 2 000 articles, par exemple, faire des résumés, etc., a-t-il dit, mais il ne faut pas que le talent humain disparaisse au profit de cette technologie.

‘’Malgré tout, il faut que des organes de presse comme "Le Soleil", puissent utiliser l’intelligence artificielle pour analyser aussi les besoins de consommation. Aujourd’hui, avec cette technologie, on peut voir à peu près, au Sénégal, quelles sont les thématiques, quels sont les éléments qui plaisent le plus au public’’, a-t-il ajouté.

Le directeur du CESTI est d’avis que le paysage médiatique sénégalais subit de profondes mutations et il que la presse classique doit s’adapter à ces changements.

‘’Les médias traditionnels doivent s’adapter par rapport à l’évolution technologique, mais aussi l’évolution des modes de consommation de l’information. Du point de vue de l’évolution technologique, on se rend compte que "Le Soleil" aurait dû dépasser ce niveau-là. Parce que le Sénégal est connecté depuis 1996, officiellement, sur internet’’, selon Mamadou Ndiaye.

Le journal "Le Soleil" a été créé le 20 mai 1970, prenant ainsi le relais de "Dakar-Matin" (1961-1970), héritier de "Paris-Dakar" (1933-1961).






APS





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.